Chapitre 5: Eux.

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Un rayon traverse la chambre, chaud et lumineux. Mes paupières sont lourde mais je ressens la nécessité de devoir me lever et regarder le désastre de la nuit dernière. Je me suis endormie sans demander mon reste et les habilles, boueux, remplies de sueur m'ont accompagné dans mes songes.

Je décida de profiter d'entendre mes parents parler plutôt vivement entre eux pour me glisser dans la salle de bain et me laver. Mes vêtements aussi en ont besoin d'ailleurs. J'enfile un short en jeans et un débardeur kaki, dans le style camouflage. Simple, efficace.

Lorsque que je revient dans ma chambre, prête a faire face à mes parents et savoir si il vont me parler de cette nuit ou non, je vis mon téléphone allumée sur mon lit. Je regarda l'écran pour m'apercevoir d'un post-it sur l'écran d'accueil que je n'ais pas écrit.
-Il y avait des portes tout autour de la salle : ces portes étaient toutes fermées, et, après avoir vainement tenté d'ouvrir celles du côté droit, puis celles du côté gauche, Alice se promena tristement au beau milieu de cette salle, se demandant comment elle en sortirait. Prend conscience de ta valeur et de tes actes, Alice Liddell. Tu es en retard.

Assise par terre, sur ce beau sol en bois, ma tête lourde. Perplexe.

Même sans réseau, il ou elle communique, c'est une blague ? Qui est-ce ? Quand ? Et surtout pourquoi ? j'aimerais avoir au moins la possibilité de comprendre ce qu'il se passe. Est-ce dans ma tête ? Je n'ais même pas mes parents à qui faire confiance.

La fuite ou la confrontation, l'un comme l'autre posent un problème. J'ai toujours été animé par tout ce qui m'entoure matériel comme immatériel, mon petit monde était peut être un peu trop idéalisé.

Le temps.. Je suis en retard ? Pourquoi, pour le thé ? Le conte de fée, cette sot de blonde... suivre un lapin, ce sera ça ton prochain message tordu ? Qui que tu sois et peu importe ce que tu me veux, je t'affronterais.

Je me lève. Essayant de penser à mes soucis familiaux plutôt que ceux d'un inconnue sortie d'asile, de tout évidence.

Je dois en parler à mes parents, il ont des réponses et j'en est besoin. La porte de ma chambre est fermé. Impossible de l'ouvrir. Le bruit de mon téléphone, me fit tout de suite arrêté d'essayer de la forcer. Non et non, quoi ? C'est quoi cette fois ? Laisser moi tranquille.
Lorsque je pris mon téléphone, l'écran reflète mon visage mais non pas avec tout les traits de colère qui m'anime, mais un sourire. Encore celui là, ce sourire, sur mes lèvres, sadique. La surprise autant que la peur m'ont fait lâcher mon téléphone. Je touche mon visage mais je ne souriais pas. Je veux plus jamais me voir depuis que j'ai eu mon espèce de flash dans la voiture. Tellement de phénomène étrange, c'est trop.

Un nouveau post-it. Je vais devenir folle.

-Confrontation donc ? Alors laisse-moi venir. Tu es remplie de peur, Alice, et de doute. Jamais tu ne seras faire ce que tout le monde attend de toi. Fuis encore comme tu l'a fait, face à tes parents.

Cette fois le téléphone a voler par la fenêtre.

La porte est toujours fermé mais avec le bruit que je vien de faire je pense que mes parents devrais arrivée. Il ne doivent pas savoir pourquoi je l'es jeté. Mais qui a dis que je l'es jeté ? Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres. Non. C'est pas moi ça. Ok, on se calme, Alice. Tu es une fille de 17 ans, tu as des parents qui t'aime et t'ont toujours chérie. Ne leurs ment pas. Merde quoi, tu n'est pas mauvais et non plus une gamin. Assume et admet ce que tu est entrain de vivre. Ce dernier message semble différent des autres, lui est offensifs alors que les autres sont comme une petite histoire. Quelqu'un d'autre ? Un bipolaire ?

Il m'est déjà arrivé tant de choses extraordinaires, que je commençait à croire qu'il n'y en avait plus rien d'impossible. De simple vacance, hein. Un cauchemar qui ne fait que commencer j'ai l'impression.

Je descendis les quelques marches et rejoint mes parents. Étonné de me voir aussi déterminer.
-Je dois être sincère avec vous non ? Vous le voulez ?

-Qu'est ce qui passe? tu es bizarre ce matin. Et explique moi, tout de suite, ce qu'il s'est passer quoi dans ta chambre, Alice. Ces yeux stricts me fixais si intensément que j'en eu des frissons. Courage !

-Papa et toi vous êtes disputer ce matin non ? C'est à propos de quoi ? Je ne voudrais pas qu'elle me ment. Mes doutes sont trop fort. Mais je dois garder espoir.

-Tu sais très bien que le matin, ton père veux prendre sont café avec du bacon. Mais je déteste le bacon. Toute cette graisse... s'affirma-t-elle en reprenant ces activités sur son ordinateur.

-Hier soir, il s'est passé quoi ? Tout ce bruit que vous faisiez ? C'est la que tout ce joue.. On va devoir ce battre verbalement pour obtenir ce qu'on veut.

-Rien de spéciale, ton père voulait regarder une émission qui ne m'intéressais pas. C'est quoi tout ces questions ? dit-elle dans son mouvement d'epaule habituelle.

-Maman, écoute sans me couper la parole, tu ne laisse pas le choix, si tu intervient, je pars seul dans ces bois. Je n'est plus le temps de jouer. Le temps ? ... C'était ça qu'il voulais dire ?

Je la fixais, elle était perplexe. Son hochement de tête était sa réponse.
-L'homme qui avait pris ma carte SIM de mon téléphone est venue hier soir. Elle voulu réagir et mais je lui fis signe de ne rien dire.

-Il m'a demandé de descendre, comme je voulais lui rendre des comptes, je suis descendu par la fenêtre car vous ne m'auriez pas laisser sachant que j'etait punis. Puis il est devenu fou, m'as pris dans ces bras et il a dis qu'il m'aimait. Puis est partie en vitesse quand il a vu ma réaction. Je l'est poursuivit. Mais en vain. Quand je me suis retrouver devant la maison j'allais rentrer par la porte vous le dire.. Puis je vous est entendu.

Ma mère qui était en colère face à ma désobéissances changea immédiatement de posture et de visage, pour de l'angoisse. Ces tics habituelle reviennent.
-Papa et toi devez tout me dire. Maintenant et sans mentir. Je pense que je suis capable de faire mes propre choix sur moi et que vous devez me le dire !

Elle ne dis rien. Elle alla s'asseoir sur le canapé et me dis signe à son tour pour la rejoindre.
Elle appela mon père. Celui ci me regarda, et il dû lire en moi que je voulais des explications.
-Nous allons tout te dire mais je te demanderais d'être patiente, on va y allez doucement car cela ne va pas être facile pour toi, ma chérie.

Je suis toi, Alice.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant