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 — Maîtresse !

La petit garçon soupire fortement d'impatience quand sa maîtresse ne lui donne aucune attention, si bien que pris d'agacement, il se mit à hurler.

Mais la maîtresse perdu entre tous ses cris, ses pleures et ses demande d'attention s'était activé à vouloir faire le plus de choses en même temps et finit par augmenter elle-même les demandes des bambins mécontents tout autour d'elle.

Le petit garçon à force d'hurler s'étouffe bruyamment avec sa propre salive récoltant une minuscule petit rire discret qu'il n'entendit pas a sa gauche mais la maîtresse alertée se retourne finalement.

Le garçon content d'avoir toute son attention lui fait part de sa demande en souriant.

— Est-ce que je peux aller cueillir des pommes dans cette arbre maîtresse ? Demande la petite fille a sa droite pointant du doigt l'arbre en question, le coupant avant qu'un mot ne puisse franchir ses lèvres.

Elle qui s'était contentée d'observer en silence et en retrait le brouhaha créé par des camarades.

— Sivouplait, ajoute-t-elle dans un couinement après avoir vu le regard surpris de sa maîtresse et du petit garçon.

La maîtresse balaye du regard l'arbre en question assez grand pour se différencier des autres et hoche la tête une demi-seconde plus tard même après avoir vu que les pommes n'étaient pas du tout mûres, encore petites et vertes.

Le petit garçon étonné que la petite fille ai le même souhait que lui hausse les épaules et décide de la suivre.

Arrivée au pied de l'arbre, une odeur étrange vient titiller les narines de la petite fille lui faisant avoir le même mouvement de recule que le petit bonhomme.

— Ça pueuuh ! S'exclame-t-il en pinçant son nez remarquant ce geste chez la petite fille.

— Louis ? L'interpelle-t-elle faiblement après le silence qui suivit l'exclamation de son camarade. Va chercher la maîtresse !

Le garçon se demandant rapidement si elle allait s'évanouir ou si elle était blessée disparaît rapidement dans les buissons après l'avoir observé quelques seconde.

Elle semblait en effet maussade, les muscles tendus et les mains dans son dos, une posture assez étrange.

La petite fille se décale après son départ de ce qu'elle avait découvert et caché au yeux de Louis.

Un sentiment étrange l'envahit quand elle observe la mare de sang allant jusqu'à ses pieds. Peut-être un haut le cœur mais elle en doutait fortement.

Consciente de la gravité de ce qu'elle venait de découvrir, elle tente de réveiller l'homme -qui avait sûrement passé le trépas de la mort depuis bien longtemps- en l'appelant.

Elle touche sa joue maculé de sang avant de la retirer rapidement quand le bruit des pas de Louis et la maîtresse vinrent à elle.

Elle se hâte près d'eux prenant soin d'être suffisamment éloigné pour que le corps mal caché sous un buisson soit hors de vue pour ordonner à Louis de fermer les yeux qui le fit étrangement sans aucune protestation.

La maîtresse perplexe se laisse tirer par la petite fille qui tremblait maintenant de toute son âme.

Un cri aiguë brûla la gorge de sa maîtresse lui brisant les tympans mais elle se contente des l'écouter espérant qu'elle fasse quelque chose pour cette homme qu'elle ne savait ni mort ni vivant.

Le petit garçon à quelques mètres ferme plus fort les yeux à l'entente de ce cri perçant. Tiraillé ente l'envie de voir et de s'enfuir.

Remarquant que sa maîtresse s'était figé de peur avec une mine horrifiée au visage, elle prend le téléphone dans la poche du pantalon de celle-ci.

La maîtresse récupère lentement le téléphone des doigts de la gamine sans pouvoir décrocher son regard du cadavre effrayé à l'idée qu'il se mette debout et lui saute à la gorge comme les zombies de The Walking Dead. Elle tape les touches de son téléphone manquant quatre fois de le faire tomber parterre au milieu des feuilles et des insectes encerclant le cadavre sanglant, créant une scène cauchemardesque.

Prenant une grande respiration, elle se mit a fixer la petite fille essayant de se rassurer de ce visage neutre et calme ayant uniquement des yeux noires profond comme l'ébène refermant sûrement un lieu sans fin pour trahir son inquiétude.

Aussi adulte qu'enfant les deux billes semblait perde patience en fixant le téléphone dans les mains de la jeune femme.

La petite fille se retire brusquement et galope jusqu'au petit garçon au yeux clos pour lui prendre les mains et l'éloigner de cet scène effrayante en direction du reste des enfants qui continuait à jouer inconscients.

La petite fille put respirer seulement en entendant les sirènes lointaine des voitures de police qui se faisait si rare dans cette ville si paisible qu'on appelait Golden City en raison de ses anciennes mine d'or. La ville en Or.

Sentant son cœur se desserrer légèrement.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 25, 2016 ⏰

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