En 1979, le 7ème mois de cette même année, Paris effrayait le monde. Une rumeur courait que beaucoup de disparitions s'étaient fait. La majorité étant des peintres et dessinateurs.
Moi Stémila, dessinatrice à mes heures perdues, je n'accordais pas d'importance à ce mythe. Je laissais libre à ma passion sur des feuilles vierges. Blanche tel que la neige, notre défi est de rendre ce blanc refléter notre monde.
J'ai 18 ans et je rêve encore du prince charmant. Il y a une chose bien étrange que j'ai commencée à faire il y a 1 mois de ça. Chaque fois que je me mets à dessiner, je dessine un garçon, celui dont je pense qui m'est destiné. Je me demande encore si c'est par mon manque d'attention ou bien mon imagination qui déborde. Ce visage m'a toujours paru familier et je me dis que c'est probablement parce que je l'ai beaucoup dessiné.
Je sortais trouver mon bonheur en jetant mon vieux matériel. Je trouvais que les miens se faisaient bien vieux. Sous cette chaleur de juillet qui se faisait ressentir, mes yeux se sont dirigées vers ce ciel si bleu qui reflétais la pureté qu'elle possédais. Je me gambadais comme si j'étais dans une prairie, d'un air heureux.
Après un moment de recherche actif, je tombais sur un marchant qui me proposa une gamme d'art avec un prix qui laissait tout ouïe. Ce qui m'étonne c'est bien le prix, c'est peut-être une arnaque?
En rentrant, je me remis au travail, j'utilisais d'entrain mon nouveau matériel, toujours en dessinant ce même visage dont j'avais décidé de nommer Adrien.
Lui, qui contrairement à moi étais grand. 1m80 plus exactement. Les cheveux bruns, avec les yeux d'une couleur jade unique. Les cheveux court, partant un peu dans tous les sens, lui donnant un air attirant.
Moi, je fais 1m58. Je suis si petite que parfois, on ne me remarque pas. J'étais complexée par ma petite taille. Je suis brune aux yeux noirs et j'avais un style plutôt simple, presque "kawaii" qui veut dire "mignonne" en japonais.
Alors que je rêvassais comme à mon habitude, soudain, je vis le portrait devenir de plus en plus étrange. Comme s'il était en train de se déformer? Et à mon plus grand étonnement "Adrien" sortit du tableau. Je tombais de ma chaise ahuris, la bouche qui ne pouvait que former un "o".
« Mais.. Comment.. Comment est-ce possible..!? », ai-je réussi à prononcer malgré ma surprise.
"Adrien" qui se tenait à présent face à moi me souriait. Il me tendit la main et inconsciemment, je l'ai prise. Il me tira et m'amena dans le tableau, ou plutôt, il me fit passer à travers cette fine parois qui séparais mon monde du sien. Je fermais les yeux pour les rouvrir quelques secondes plus tard et y découvrir du blanc. Oui, du blanc. Aussi blanc que les cheveux de MissJardine, ma voisine qui se faisait vielle aux fils des années.
Je regardais Adrien qui me regardait souriant. Et pourtant, il sourit d'une façon des plus tristes qui soit. Soudain, un vent se lève et je réalise une chose. Il n'y avait pas d'arbres pour profité de ce vent, ni de soleil pour la transformer en une agréable brise.
J'avais compris qu'il était triste et seul dans ce monde. Alors je lui rendis son sourire avant de prendre ce pinceau dont j'avais désignée de "magique", pour dessiner un ciel bleu accompagné par quelques nuages dont la blancheur n'avait pas changée. Je dessinais un cerisier sur une colline qui descendait jusqu'à nous. Et au loin, j'ai eu la joie de dessiner un village avec une petite foule de villageois.
Petit à petit, ce monde commença à vivre. Sous mes yeux, tout s'animait. Le croyez-vous? J'ai créé un monde. Et ce, grâce à ce que j'ai pu dessiner, je ressens quelque chose de chaud dans ma poitrine. Je tremble et ma vue devient légèrement flou. Quelque chose que je n'ai pas connu jusqu'ici. Je suis heureuse? Je séchais les larmes qui avaient inconsciemment commencées à couler, et je riais sans raison, on aurait pu croire que j'étais folle. Oui, folle. Folle de joie me direz-vous. Tout brillait, tout comme mon cœur qui rayonnait de bonheur.
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Dreams.
Teen Fiction« Alors que je rêvassais comme à mon habitude, soudain, je vis le portrait devenir de plus en plus étrange. Comme s'il était en train de se déformer? Et à mon plus grand étonnement "Adrien" sortit du tableau. Je tombais de ma chaise ahuris, la bouch...