Des petits essais

Un plaisir empêché

Mon cœur se gonfle alors d'un sentiment nouveau. Il bat de plus en plus vite et fort. Mon souffle se coupe. Je le regarde dans les yeux, un tourbillon de couleur vert m'envahit. L'endroit où il me touche émane une douce chaleur réconfortante. Sa main sur ma joue, son souffle effleure mes lèvres. Cette sensation est agréable et elle me plait. Alors, je le vois s'avancer vers moi et ferme brusquement les yeux. Tout mon corps se raidit. Avec sa main de libre il m'attrape par la taille et m'attire contre lui. Quand sa bouche effleurent le mienne un long frisson me parcours mon corps tout frêle. Je ferme calmement les yeux et savoure se moment, mes muscles se décontractent d'eux même. Je les presse alors plus contre la sienne et je sens soudain une douce langue toucher mes lèvres. Je l'entre ouvre et sa langue entre en moi. Elle est douce, chaude et humide. Je n'avais jamais connu cette sensation mais j'adore déjà. Elle s'enroulent et déroulent, elles jouent. Le baisé dura une longue minute. Quand fut le moment de séparer nos bouches, j'ouvre mes yeux et vue qu'il était comme moi, rouge tomate. Devant cette scène, je me pris par conséquence d'un fou rire qui dura assez longtemps ce qui le fit sourire. Il me regarda encore dans les yeux et je remarqua qu'ils brillaient un peu plus. Je souris ainsi heureuse de voir que j'étais la cause de tout ça. Il prit une grande inspiration et parla d'une voix un peu tremblante.

"-Louna..."

Il fit une petite pause et je remarqua qu'il essayait de me dire une chose importante et que ça lui tient à cœur. Il prit son courage à deux mains et me parla en me regardant dans les yeux.

"-Louna, je t'aime. Je t'ai toujours aimé. Depuis qu'on est tout petit. Depuis qu'on se connais. Les poèmes en primaires que j'écrivais été pour toi. Je faisais tout pour attirer ton attention. J'ai choisi d'abord de bien travailler puis après j'ai remarqué que ça te faisait ni chaud ni froid et j'ai décidé de passé a autre chose. De devenir "méchant", mon année de collège a été catastrophique car je ne faisais que t'éloigné de moi. Le lycée est arrivé et cela n'a fait que creuser un plus grand fossé entre nous. Mais Louna je veux que tu sache une chose, je n'ai jamais cessé de penser à toi."

Le rouge me monte aux joues et je le regarde avec de grand yeux ronds. Je suis en état de choc. Trop d'information d'un coup. Depuis toujours je le regardais de loin en me disant "mais non c'est impossible. Descend un peu sur terre poulette!". Et me voilà, face à l'homme de mes rêves et mes fantasmes. J'avais remarqué ces changement mais je ne pensais pas en être la source. Il me dit qu'il m'aime depuis toujours. Je le regarde encore et encore. Je le dévore de mes yeux bleues. Il se crispe en attendant une réponse mais je reste sans voix. Aucun son ne veut sortir. A ce moment là, je décide d'agir. Je passe mes bras autours de son cou et l'embrasse tendrement. Pour moi ce baisé voulait tout dire. Il exprimait mes sentiments enfouie au plus profond en moi. Il m'attrape par la taille et me soulève. J'enroule mes jambes autour de ses hanches et il me retient par les fesses. Nos bouches toujours collées, nos langues qui s'entrelacent, il s'assoit sur le canapé. Assise sur lui je sens l'excitation monté. Il commença par enlever ma chemise rose petits boutons par petits boutons, tout doucement. Je fis de même avec la sienne. Quand ma chemise fut à terre, il me bascule sur le canapé, lui sur moi. Nous nous embrassons et nos souffles se saccadent par l'envie. Je commence à enlever sa ceinture mais il me devance et l'enlève lui même. Il se dépêche de faire tomber son pantalon puis m'attrapa et me soulève. Il me porte jusqu'à sa chambre sans que nos bouches se séparent. Il me pause délicatement dos au lit sur les draps froid. Je sursaute et il me souris.

"-T'inquiète pas, ils vont vite se réchauffer."

Il rigole et arrache mon soutien gorge quand tout à coup la porte d'entrée claqua.

"-Brayan! C'est moi!"

Je le regarde surprise et rouge comme jamais. Il me fait les gros yeux et me lance un tee-shirt car malheureusement pour moi il ne me reste que ma petite culotte. Je n'ai rien à me mettre sur le dos et j'enfile son tee-shirt dix fois trop grand pour moi. Brayan sort de sa chambre en se grattant le derrière de la tête.

"-Hey...! William... Qu'est que tu fais ici frangin?"

J'entend alors un grand rire et un soupire. Je sors de ma cachette avec mon grand tee-shirt noir qui me va jusqu'au haut du genoux. William se stoppe de rire et me dévisage surpris.

"-Louna?!"

Je lui souris et lui fait un timide coucou de la main.

"-Salut.. ça fait longtemps..." 

Ma voix est un peu faible et je suis toujours aussi rouges. Brayan me regarde embarrassé et William tient deux poches en plastiques dans ses mains. 

"-J'étais venu préparer un repas pour tout les deux mais je suis arrivé au mauvais moment je crois."

Il rigole et va en direction de la cuisine.

"Heureusement que j'ai prévu pour plus de deux. Louna tu restes mangé et moi je vais aller prépare le dîner. Aller donc ranger cette salle à manger, il y a du linge partout."

Il rigole et on se retrouve tout les deux embarrassés.