Des petits essais

Désespoir

Je t'ai toujours observé de loin. Tu jouais, riais, chantais avec tes potes sans même me prêter une seul fois ton attention. J'évitais tout contact avec toi de peur de me ridiculiser. A des moments nous nous regardions mais je baissais toujours le regard la première. Tout était la pour me séduire, de ta chaîne en argent visible jusqu'à ta coiffure et les habits que tu portes. J'ai rêvé de tes lèvres, de ta douceur, de tes bras musclés. Je t'observais tout les jours de la semaine car heureusement pour moi on était dans le même lycée, dans la même classe. On était à côté. Tu avais une si belle écriture et tu était si fort en cours,que se sois en sport, en math, ou encore en histoire. Tu réussissais et avais d'excellentes notes. Tu ne répondais jamais aux professeurs et tu prenais toujours toutes les notes, jamais une erreur. Tu étais l'homme idéal, le petit copain parfais. Grand, blond, yeux bleus, souriant. Tu avais toute les qualités possibles et inimaginables. Mais il a fallut que tu gâches tout.

Un jour tu as commencé a me parler, tu as voulus mon numéro et me voir après les cours. Nous nous sommes rapprochés et j'ai crus te connaître. Je me rappelle encore de cette phrase et de ce baisé échangé. Tu m'avais attrapé au visage et tu t'étais rapproché de mon oreille pour me susurrer ces quelques mots magiques qui à fait exploser mon cœur de joie.

"- J'ai succombé à ton charme, je t'aime."

Et c'est a ce moment là que tu m'a embrassé. C'était un baisé maladroit et timide. Nos langues se caressaient et tournaient entre elles. J'avais les yeux fermé, je n'ai pas vue arrivé tes amis et encore moins filmer cette scène. À cette instant tu t'es alors écarté de moi en hurlant.

"-Beurk! Mon dieu mais tu embrasse mal!"

J'étais choqué, tout le monde se moquait. Ils riaient et criaient. De longues larmes chaudes et salés ont ruisselaient sur mes joues. J'étais honteuse, ridiculisé par cette phrase, par ce geste. Je me suis effondrée par terre, les mains sur mon visage. Je voulais me cacher, disparaître de ce monde. Tous continuer de filmer. Je me suis mise a marmonner des petites phrases en boucles.

"Non.... Tu mens.... Non..... C'est faux...."

Tu m'as entendu, tu as voulus me relever. Tu t'es alors excusé et tu t'es mis a crier au mecs d'arrêter de filmer et de partir. Je t'ai entendu, j'aurais du me montrer forte et j'aurai du me lever et te mettre une  bonne gifle bien placé. Mais, tout ça c'est pas moi. Toute tes excuses on eu plutôt l'effet opposé, au lieu de m'apaisé sa ma plus humilier. Je sentais ta pitié. Tout ces regards sur moi ne m'aidait pas à aller mieux. J'avais qu'une envie MOURIR. Je me levais alors subitement et j'ai courus le plus vite possible, au si loin que j'ai pus. Je suis rentré dans le bâtiment le plus proche. J'ai monté trois par trois les marches et je suis vite arrivé au dernier étage. Grâce a une fenêtre ouverte près de notre salle de classe je me suis hissée sur le toit. Toujours ruisselante, mes cheveux commençaient a être mouillés et j'haletais. J'avais enlevé mon manteau en chemin et me suis mise près du bord. Les élèves qui se baladaient en bas m'ont vue, ils ont tous stopper leurs occupations et certains ont commencé à me montrer du doigts. 

"-Mais qu'est ce qu'elle fou la !!" 

"-Pfff qu'elle folle!"

Ils ont eu aussi ris de mon état. J'ai croisé ton regard. Tu te trouvais la à ce moment. Avant de me regarder tu me chercher en criant mon prénom.   Quand tu m'as vue toute en haut. Si près de se bord avec mes cheveux dans le vent, tu t'es mis a genoux et tu a croisé tes mains entre elle. Tu t'es mis a hurler que je ne devais pas sauter, que tu ferais tout pour te faire pardonner.

"-Tu aurais du réfléchir plus tôt! Tu t'es bien amusé! Tu as bien rigolé! C'est sur, tout le monde rigole bien de la petite timide en classe! Elle est tellement naïve qu'elle pourrait croire n'importe qui! Mais non! Maintenant c'est finis ! Plus de mensonges! Regarde! Regardez tous les conséquences de sa conneries! De sa stupidité! "

Ma voix a résonné dans toute la cour et je vis que tout le monde c'était tus. Des filles se sont misent a pleurer et a me regarder avec horreur et effrois. Des mecs, les plus braves à mes yeux, se sont mis a courir vers le bâtiment alors que d'autre se sont figer et me regarde avec angoisse. Certain on même crié que je ne devais pas gâcher ma vie et qu'on compter sur moi, que j'allais manqué a ma famille. Mais quand on née orpheline, on ne manque a personne. J'ai entendu des pas derrières moi et des voix viriles m'appeler. J'ai fermé les yeux et je me suis laissée tomber dans le vide. J'ai senti des doigts dans mes longs cheveux bouclés. Un grand vent glaciale me foutait le corps. Il y avait le vide, l'apesanteur qui m'attirait vers le sol de plus en plus vite avec mon poids. J'ai entendu  des voix hurler en cœur. 

"-Nooooooooooooon !!!!!"

Puis plus rien. Le noir. Le froid. Plus aucun sentiment, plus aucune douleurs. Je n'existe plus. Je ne vis plus. Je suis morte. Je n'ai alors connus qu'un seul amour. Tout cela montre qu'aimer quelqu'un peu être bénéfique comme mauvais. Faite attention avec vos jeux. Ils ne sont pas toujours drôle pour les personnes concernés.