L'Armaggedon

Présentation

Mon Dieu...mon nez me fait affreusement mal...

C'est ma première pensée au réveille, et ce depuis maintenant une semaine. Je me redresse, la tête encore dans le gaz, émergé est compliqué pour moi, merde je ne suis pas du matin ! J'aimais tellement les grasses matinées...mais maintenant dormir jusqu'à deux heures ou trois de l'après midi ne m'arrivera plus jamais. Je traîne des pieds jusqu'à mon miroir et regarde mon reflet dans le miroir.

En plus c'est juste affreux...

Je rapproche mon visage, une magnifique boursouflure rose me barre l'arrête du nez, elle doit faire facilement 6 ou 7 centimètres, résultat d'une rencontre violante avec un porte manteau accroché à une porte que l'on m'a volontaire claqué à la figure. Si les responsables n'étaient pas déjà mort je les auraient tués... Non mais regardais mon beau visage !! Mes cheveux blond jamais coiffé partent dans tous les sens faisant ressortir mes yeux bleu pâle, des traits fin et délicats je suis légèrement efféminé d'après les dires de certaines personnes. Pour tout vous dire je me fiche bien de ce que peuvent pensées les autres, je suis mignon, je le sais et j'en fait bon escient. Je sursaute violemment en entendant le bruit d'une arme automatique claquer en dehors de ma tente.

Je ne m'y ferais jamais...

Comme tout les matins j'applique de la crème sur mon nez, mange une pauvre boîte de conserve, des flageolets. Froid il ni a rien de pire croyais moi mais dans ce nouveau monde je ne peut pas me permettre d'être compliqué, j'ai à manger et je suis vivant...c'est tout ce qui compte ici. Mains dans les poches je marche dans le camp de fortune que nous avons installés depuis une petite semaine maintenant, de la ou je suis j'aperçoit la forêt, je ne sais pour qu'elle raison Daris nous interdit d'y allez. D'ailleurs il est ou se vieux grincheux ? Sûrement en train d'harceler un gamin.

Alter perverser !! (vieux pervers)

Je shoote dans une petite pierre en soufflant longuement, l'apocalypse c'est ennuyeux. Je ne sais pas ce que je pourrais donner pour pouvoir me reconnecter sur instagram, ou mater un épisode de Tokyo Ghoul, non vraiment c'est pas cool. D'ailleurs personne ne sait comment ça a commencé, du jour au lendemain les morts revenaient à la vie à la recherche de chair fraîche à se mettre sous la dent et manque de peau : nous sommes leur repas préféré. Par contre je ne comprend pas une chose : pourquoi les gens les détestes à ce point... Bah oui ils ont été vivant un jour, ils ont eu une famille, des amis, un bouleau, des emmerdes, des factures à payer, enfin ils sont comme nous à la différence qu'ils puent la décomposition et qu'ils essayent de vous croquer une guibolle à chaque fois que l'occasion ce présente mais...ce n'est qu'un détail non ? Moi je les trouves drôles avec leur démarche traînante leur gargouillis répugnant émanant d'une gorge et de corde vocale incapable de prononcé le moindre mot, leur air aguard quand ils tendent les bras pour vous saisir, ils sont mignons.

« -Aïe !! » Voilà que je me prend une claque.

« -Qu'est ce qui te fait sourire de la sorte morveux ? »

Tiens tiens, voilà Daris...cela faisait un moment qu'il n'était pas venu me tourmenter celui là, c'est le doyen, si je me souvient bien il est âgé de quarante trois ans, c'est un homme de grande taille, brun aux yeux verts il possède une corpulence imposante qui force le respect mais...j'aime bien lui tenir tête.

« -Rien je p...

-Non en faite tu sais quoi ? Je m'en fou, c'est pas intéressant... »

Est-ce que je vous avais précisez qu'il était...complètement stupide ? Non ? Et bien vous voilà avertie... Notre très cher doyen me claque une tape affectueuse sur les fesses et je sursaute en couinant, mes yeux bleu écarquillé et indigné se pose sur mon aîné.

« -Tu sais quoi ? Va me chercher à bouffer et tu sera pas de corvée cadavre demain »

Je part en courant le plus vite possible et l'entend éclater de rire derrière moi, il me fait peur parfois, autant de par sa gestuelle que ses paroles, on dirait un de ses vieux mecs capable de rester des heures devant une maternelle pour voir les petites filles sortir et rejoindre leur bus en riant de façon innocente mais qui... oh mon dieu c'est glauque ! Je grimace dégoûte et entre dans la tente commune pour prendre de quoi le nourrir comme demandé et lui ramène.

« -Merci Allemagne... »

Allemagne Reiss, jeune allemand de vingt-cinq ans qui vit au Etat-Unis depuis l'âge de dix ans, fils unique d'une riche famille il était destiné à devenir avocat ou médecin, au final il travaillait dans un bureau d'avocat...à faire les photocopies et le café, ce jeune homme... Et bien c'est moi et c'est mon histoire que vous allez découvrir.