《 Ghandi a dit un jour" on reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux ." La nation n'a aucune valeur et aucune grandeur. Elle me donne envie de vomir .》Harry
" -66
- Arrête.
-Pas tant que tu m'auras pas dit ce qu'il va se passer.
-Je te le l'ai déjà dit .Rien.
-Qui es tu ?
-Ça n'a pas d'importance.
-tu sais qui je suis moi donc je ne trouve pas sa cool que tu ne me dise pas qui tu es.
-Je ne t'ai jamais demandée de me harceler.
-pourquoi n'avoir envoyé cette
question Dans ce cas ?-tu ne réponds plus ?je te vois toujour connecté (e) (?) Tu sais .
-Connecté.
-Donc tes un garçon.
-oui."
Je relis la conversation qu'anonyme et moi avons eu il y a 4 jours. Je n'ai pas eu le temps de lui répondre autre chose qu'il s'est déconnecté mais au moins maintenant je sais que c'est un garçon.
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"59." Je fixe l'écran . Mes doigts tapotant le bord de l'ordinateur. Il est 3 heures du matin . Et je n'arrive pas à dormir . Je ne sais pas pourquoi cette histoire me prend autant la tête . Un mec en plus . Mais il y a quelque chose qui m'intriguée ou c'est peut-être le fait de ne jamais avoir de réponse qui me fruste . Je tourne la tête vers la fenêtre . Hé referme mon ordinateur et le pose au sol avant de m'endormir.
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Affalée sur un des blancs de l'Amphi-théâtre cela fait plus d'une heure que l'on débat sur l'histoire d'amour entre Verlaine et Rimbaud. J'en aurais presque la migraine . "Si nous devions définir leur histoire en un seul mot lequel serait ce ?" Je lève les yeux aux ciel et écoute les proposition qui fusent de partout . "Destruction,passion...." Bla-bla-bla. Même le prof semble s'ennuyer , as dit sur son bureau il nous regarde d'un air lasse. Plus de proposition ,personne ne semble réellement intéressé. " Le chantage. " Une voix roque brise le silence et le prof se redresse . " Monsieur Styles je vous écoute. " Il pose même un doigt sur son menton . Je me retourne pour regarder dans la même direction que lui et tombe sur monsieur-je-me-tire-comme-un-connard. Il est assit à quelque bancs derrière moi. Il joue avec son stylo. Tout les retards sont posés sur lui. Il a l'air de s'en foutre . Plus personne ne Parle , plus personne ne bouge comme si on attendait tous quelque chose . En même temps c'est la premier fois qu'il ouvre la bouche . J'ignorais même qu'il suivait ce cours. Il relève finalement la tête et ses yeux de pose sur le prof . Il ne semble pas le loin du monde perturbé par tous ces tête tournées vers lui. Ses doigt jouent toujour avec le stylo . " Le chantage affectif. C'est le meilleur terme pour définir leur histoire et surtout celle de Verlaine .Il a carrément pété les plombs."
Il se redresse sur son siège et baisse le regard vers moi quelque secondes . Je me fige. Putain c'est quoi ces yeux verts. Il repose son attention sur le prof . " entre le 4 et 5 juillet 1873 il a harcelé Mathilde en la menaçant . Il se foutraiten l'air si elle ne revenait pas mais son propre jeu s'est retourné nécongé lui. Le 8 juillet il reçoit une lettre de Rimbaud qui le menace à son tour . Si il met fin à leur liaison il s'engagera dans l'armée . Toutes leur histoire est basée sur le chantage affectif et c'est ça qui a poussé Verlaine a tirer sur Rimbaud quelque jours plus tard ." Je tournée la tête vers le prof qui a l'air décontenancé. Il se racle la gorge en tirant sur le col de sa chemise . " C'est exact Monsieur Styles. C'est un bon point de vu effectivement. " On voit qu'il essaye de garder contenance mais c'est raté . Je emporte mon attention sur lui , il hause simplement les épaules et
re-concentre sur l'énorme bouquin ouvert devant lui comme si de rien n'étais. Comme si il n'avais pas 150 paires de yeux sur braqués sur lui et qu'ilne venais pas de faire fermer sa gueule a un connard de prof a la renommée nationale. Je sui sur le cul et de toute évidence je ne sui pas la seule . Tout le monde semble choqué , ça chuchote de tous les côté et lui... Lui s'en fout, Il a replongé dans sa lecture. Bordel mais il viens de quel planète ce mec .