Imagine avec Kian Lawley 1er partie

748 10 0
                                    

C'étaitun soir d'hiver comme tous les autres pour vous.
C'étaitun soir d'hiver magique pour elle.
Ellevenait de rencontrer l'amour.
Elleétait jeune, belle, et pleine de vie.

Çaa juste commencé comme ça...

Fin du mois de mai2013.

Acacia venait de fêter ses 18 ans. Blonde,grande, pleine de vie. Sa silhouette était fine et incroyablementbelle. Enfin, la description que toute personne sensée luiaccorderait. Tout le monde, sauf elle. Complexée par son poids, sesorteils et sa longue chevelure qu'elle qualifie de "crin deponey", elle ne cesse d'envier les mannequins dans les magazineset les publicités à l'effigie des plus grands parfums.


"Nousinformons nos passagers que l'avion ne va pas tarder à atterrir surle sol américain. Nous vous prions donc d'attacher vosceintures."


Elle connaissait le refrain parcœur. Son père américain, sa mère française, elle était lepigeon voyageur entre la France et les États Unis. Elle aimaitprofondément ces deux pays, mais cette année, l'année de samajorité, elle avait dû faire un choix. Habiter avec son père, ousa mère. Elle ne pouvait plus se permettre tous ses voyages, et unmétier l'attendait dans l'un de ces deux pays.
Après delongs mois de réflexion, elle finit par choisir le pays de sonpère.

Acacia récupéra rapidement ses bagages dansl'aéroport, puis sortit en toute hâte pour faire la queue pourespérer trouver un taxi.
Jour de chance, elle en trouva unen quelques minutes. Elle grimpa et annonça l'adresse.

Chezelle, elle installa toute ses affaires dans sa chambre, son pèrel'attendait impatiemment dans le salon, une assiette de crêpeschaudes posée sur la table. Un sourire accroché aux lèvres, ilétait tellement heureux du retour de sa petite fille, plus sipetite.
Acacia descendit les marches, elle s'était changée(http://www.polyvore.com/cgi/set?.locale=fr&id=190394094) ets'affala dans le sofa aux côtés de Connor.

- Alorspapa, heureux de me revoir ? Ria-t-elle.

Elle prit unecrêpe dans l'assiette et la dévora en un temps record.

-Elles sont toujours aussi délicieuses ! Avoua-t-elle, la boucheencore pleine.

La sonnette retentit, la coupant dans soncopieux goûter. Connor partit ouvrir la porte, laissant apparaîtreun jeune homme d'une vingtaine d'année, brun, un regard perçant.

-Bonjour m'sieur Alyn. Je suis venu comme vous m'avez dit, à 17h.
-Merci Kian, je te montre ça tout de suite, c'est dans monbureau.

Connor et ce fameux "Kian" s'apprêtaità rentrer dans le bureau de Connor, quand Acacia retint son pèrepar le bras.

- Euh, c'est qui ?
- Le voisin,enfin il habite au bout de la rue, il vient me réparer l'ordi, j'aiun truc comme un virus. Il en aura pas pour longtemps, promis !
-Papa, je te l'aurais fait, moi !
- Chérie...
- Nan maisquoi, en plus je suis sûr qu'il te fait payer !
- Pas lemoindre sou. Détends-toi !

Il s'éclipsa avec le jeunebrun dans le bureau et revint un peu plus tard. Acacia regardait uneémission complètement absurde mais qui l'occupait quelque peu.

-Il en a encore pour un peu de temps, alors je vais aller faire descourses pour le dîner de ce soir, ses parents dînent avec nous.
-Ok, dépêche-toi !
- Sois au moins aimable avec lui.
-Compte sur moi.

Connor partit, laissant sa fille et Kianseul dans la maison. Acacia textotait à une amie française ce quilui liquidait entièrement tout son forfait qui n'était pasinternational. Sans s'en rendre compte, tout son forfait du mois yétait passé et elle était définitivement bloquée.

-Et mince... Souffla-t-elle.

Une demi-heure passa, sansque Connor ne revienne. Les crêpes étaient toujours posées sur latable, et Kian était toujours dans le bureau, surl'ordinateur.
Acacia se décida à attraper le plat depâtisseries, et se dirigea vers le bureau.

- Hum, Kian,c'est ça ? Dit-elle en entrant dans la pièce.
- Ouais,dit-il en levant la tête vers elle, un sourire angélique scotchésur les lèvres.

Le coeur d'Acacia se mit à battre de plus enplus vite, de plus en plus sauvagement.

- Bah, c'est quej'ai des crêpes, et elles risquent de finir à la poubelle sipersonne ne se dévoue pour les manger. Répondit-elle, quelque peugênée.
- Volontiers.

Ce sourire ne lequittait pas, et lui donnait un tout autre charme que n'importe quelautre garçon. Il prit une crêpe dans l'assiette et la remercia.

-Alors comme ça, tu es française ? Demanda-t-il, après avoir finide manger.
- Oui, acquiesça Acacia, mais je venais souventchez mon père. Je ne t'ai jamais vu pourtant ?
- Oh, jesors pas très souvent non plus. Mais je suis ravi de faire taconnaissance.
- De même. Sourit-elle.

Ildévorait des yeux ses lèvres, elle fixait ses yeux angéliques.
Ilregardait sa chevelure d'une clarté exceptionnelle, elle contemplaitsa mèche rebelle.
Il reluquait son petit nez, elle zieutaitses mains viriles.

Plus aucun mot ne sortait de leursbouches, ils n'osaient plus. C'était comme une étincelle qui avaitjailli quand leurs regards s'étaient croisés.


Ilsregardèrent à la même seconde l'écran de l'ordinateur et les tasde données qui s'affichaient.

Depuis combien de tempsle temps s'était-il arrêté ?
Depuis le premierregard...

- Je suis rentré ! Annonça une voix venant del'entrée.

Connor posa ses sacs sur le plan de travailde la cuisine et déballa les courses. Kian et Acacia sortirent dubureau, et Acacia l'aida à tout sortir.

- Pour l'ordi,c'est en train de charger, ça ne devrait plus être très long.
-Merci Kian.
- Je vais aller me préparer pour ce soir, àtout à l'heure.

Acacia le raccompagna jusqu'à laporte, il se retourna et lui sourit encore une fois.

-Encore merci pour les crêpes.
- Pas de quoi.Sourit-elle.
- A tout à l'heure.
- A tout àl'heure. Répéta-t-elle.

Elle referma doucement laporte, et rejoignit Connor pour préparer le dîner.

-Alors, il te plait finalement ?
- Il est gentil...
-Dégage de là, c'est mon repas ! Rigola-t-il.
- Très bien,MONSIEUR. Je vais me préparer.


Quelques heures plustard.

Acacia descendit pour ouvrir la porte, sa jupe noire descendait jusqu'àses genoux et son petit chemisier noire mettaient encore plus envaleur ses courbes si minces et si belles. 

 

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Bizarrement,elle avait ressenti le besoin de se faire plus belle, de faire unemeilleure impression.

Pourquoi ? Elle ne savait pas, elle levoulait juste.

Elle ouvrit la porte, découvrant uncouple de personnes d'environ la quarantaine, et Kian un peu plus enretrait, une cigarette à la bouche.

- Bonjour, je suisJessica, la fille de Connor.
- Enchanté.

Acaciales guida jusqu'à la cuisine où était son père, et repartit voirKian, toujours dehors. Il se retourna en l'entendant arriver.

-Re-bonjour, la salua-t-il.
- Re-bonjour, répéta-t-elle unenouvelle fois.
- Tu comptes répéter tout ce que je dis ?Rigola-t-il.
- Si ça t'embêtes, alors oui !
- Oh, jevois !

Il jeta sa cigarette sur le bitume, et courutvers Acacia pour l'attraper, mais elle courut plus vite que lui ets'enfuit avant. Ils entrèrent tous les deux en rigolant, tandis queles trois adultes étaient assis sur le sofa et dégustaientl'apéritif.


Après avoir passé la soirée àrigoler dans la chambre d'Acacia et à partager quelques petitesanecdotes, Kian se décida à se lever du lit où ils étaientcouchés depuis au moins une heure.

- Je vais allerfumer une cigarette, si ça ne te dérange pas.
- Encore?
- Le pouvoir de la nicotine !

Elle rigolaquelque peu, puis finit par le suivre à l'extérieur. Ellefrictionna ses bras pour créer un peu de chaleur, un petit ventsoufflait toujours en ce mois de mai. C'était Londres et son tempssi imprévu.

- Tu as froid ?
- Non, t'inquiète.Mentit-elle.

Kian n'était pas dupe à ce point, ilenleva rapidement sa veste et lui mit sur les épaules. Elle luirendit, il lui remit sur les épaules, et ce fut un jeu sans finjusqu'à ce qu'elle accepte de la garder.

- Merci.

Ilfinit de fumer, et ils restèrent encore un moment dehors.


-J'ai deux places pour un match de baseball demain, mais la personneavec qui je devais y aller s'est désister. Tu... Tu voudrais veniravec moi ? Enfin, c'est comme tu veux, je te force à rien tusais.
- Ce serait avec plaisir.
- Oh, cool. Je teprends vers quinze heures ?
- Parfait.

Acaciasourit, et ils rentrèrent à l'intérieur.

- Kian, onva y aller ! Lui fit remarquer sa mère.

Le jeune hommepartit rechercher ses affaires en haut, ses parents l'attendaientdéjà dans la voiture, parlant avec Connor.
Il était surle palier de la porte, il se retourna vers Kian.

- Bon,à demain alors.

Il embrassa sa joue, elle se sentitfondre devant lui.

- A demain, alors.

Il rigola,et s'engouffra dans la voiture. Elle s'apprêta à rentrer quand elleconstata que la veste de Kian était toujours sur ses épaules. Ellese retourna, mais il était trop tard, Kian était déjà parti.

ImaginesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant