Blanc est une couleur sombre

Liberté

PROLOGUE

Je pense qu'en ces temps, les nuages lointains des jours pluvieux nous rappellent à quel point la vie peut être moche.
Une vie moche ne rime à rien, elle ne rime à rien donc à quelque chose. Rien.
C'est ce que j'essaie de me faire comprendre depuis sept mois. Sept mois que je ne veux rien entendre mais pourtant, que je conçois.
"Cela ira Jane, tu as toute la vie devant toi" qu'ils disent dehors. Je n'aime pas les gens. Les gens sont d'une tristesse, que savent-ils de moi? Du noir, rien.

Jusque-là, mes parents m'ont soutenus du mieux qu'ils pouvaient. Mais que se passerait-il si un jour, tout se termine? Si un jour je décide de mettre fin à mes réveils en sursaut dans le nuit car je viens de faire un cauchemar sur la mort, que ce passerait-il si je décide de me jeter du haut d'un bâtiment, de voler durant quelques secondes? Que ce passerait-il?
Mes parents vivent pour moi et je vis pour mes parents, mais nous trois savons bien que je suis déjà morte.
J'aimerais juste qu'ils le sachent. Qu'ils conçoivent un temps soit peu le fait que je vais faire tout exploser sur mon passage. Sauf que là, personne ne pourra dire que je n'ai pas prévenue.

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Bonsoir à tous. Alors voilà j'ai écris un petit prologue d'une histoire que j'aimerais bien écrire.
Dites moi si vous aimez le prologue ?
(L'histoire ne sera pas aussi philosophique)