Jeanne part à la plage

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Jeanne voulait aller en vacances au bord de la mer. C'était une jeune fille de 18 ans. Elle était brune avec des beaux yeux noisette. Pour l'occasion, elle avait mis une robe bleue et des sandalettes muselières roses. Jeanne prépara ses valises. Elle mit les valises dans sa voiture, une Volkswagen, et elle partit pour le camping de Babéluède-les-Oies. Jeanne arriva enfin. Elle discuta un peu avec Marie, la gérante du camping, qui lui montra un emplacement pour sa tente. L'adolescente monta sa tente et déballa ses affaires. Puis, fatiguée du voyage, elle fit une sieste. Soudain, elle fut réveillée par des petites fourmis noires qui venaient mangés la pomme qu'elle avait laissé près d'elle. Vite, elle les chassa avec une serviette et jeta la pomme.

« Tant pis, dit-elle, je mangerai une banane. »

Elle enfila son maillot de bain et elle partit à la mer. Une fois arrivé à la plage, Jeanne installa sa serviette sur le sable. Elle entra laborieusement dans l'eau froide et nagea le crawl. Soudain, un bateau traversa la limite autorisée pour naviguer et se retrouva dans l'espace réservé aux nageurs. Il percuta Jeanne qui perdit connaissance !

Mais un dauphin avait tout vu. Il alla sauver l'adolescente, la déposa sur le sable et repartit. Une voiture qui passait par là s'arrêta en voyant la jeune femme. Les deux passagers de la voiture étaient Julien, son mari et Jonathan, son frère !

« Mais, c'est qui ?demanda Jonathan.

- Mais, c'est Jeanne !s'écria Julien.

- Jeanne ! Est-ce que tu m'entends ?

- Apparemment non. »

Ils appelèrent le SAMU qui arriva à toute vitesse et qui emmena Jeanne à l'hôpital.

On la soigna : elle avait un bras cassé.

Quand elle se réveilla sur son lit dans la chambre d'hôpital, son frère et son mari était là.

« Julien, Jonathan, mais qu'est-ce que vous faites là ?

- Ouf, elle se souvient de nous !s'écria Julien.

- On est venu te voir, expliqua Jonathan, parce qu'on t'a trouvé inconsciente sur la plage. Tu te souviens ?

- Non, je me souviens juste d'un bateau qui allait vers moi. Je crois qu'il m'a percuté.

- Comment es-tu arrivé jusqu'à la plage ?demanda Julien.

- Je ne sais pas, avoua Jeanne.

- Heureusement que tu n'as qu'un bras cassé !

- Oui, ça aurait pu être pire : j'aurais pu me noyer ou mourir d'un traumatisme crânien ou...

- Arrête ! J'en ai des frissons !dit Jonathan. »

Les médecins décidèrent de laisser sortir Jeanne le lendemain. Julien et Jonathan l'escortèrent jusqu'à la Kia Rio de Julien. Jeanne embrassa son mari sur la bouche et Jonathan sur la joue pour les remercier de l'avoir sauver. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'ils étaient observés.

« Je me vengerais Jeanne, dit l'inconnu, je me vengerais ! »