Il était tard. J'étais sur un parking, seul dans ma voiture, les mains crispées sur mon volant. Il ne s'était rien passé. Rien de plus que d'habitude... Seulement aujourd'hui, se vide s'était fait sentir plus violent... Comme plus brutal...
Je pris une grande inspiration et soufflai le plus longuement possible. Il faisais nuit. Logique il était 2h30 du matin. Je sortis de ma voiture et me dirigeai vers un petit magasin ouvert 24h/24.
Un vendeur à peine plus vieux que moi se tenait derrière le comptoir, les sourcils froncés le regard fixé sur sa montre.
Je me dirigeai vers les réfrigérateurs et pris une boisson énergisante. Il n'avait pas l'air d'avoir remarqué ma présence. Il ne fallait pas que je dorme. Que j'oublie toute cette histoire.
Je pris en plus un petit sandwich et partis à la caisse, sortant de ma poche quelques billets. L'homme toujours derrière son comptoir scanna mes produits sans un regard, sans un mot.
«5€90.»
Une porte s'ouvri puis une voix forte et grave résonna.
«LOUIS ESPECE DE FAIGNASSE RAMENE TON CUL ICI ! C'EST L'HEURE»
Le jeune homme me lança un regard plein de peur, presque de supplice.
Ce regard me pétrifia. Qu'allait-il lui arriver ?
Il partit rejoindre cet homme crapu qui venait de lui hurler dessus. Il tenait une bouteille à la main. Il n'avait pas l'air de m'avoir remarqué.
«DÉPÊCHE !» Hurla l'homme.
Le jeune homme se retourna une dernière fois me suppliant de son regard muet. Mais je ne pu rien faire d'autre que de le regarder s'éloigner...
Des coups, des gémissements, des hurlements, des pleurs, des mots. Le calme, puis à nouveau des coups, des pleurs, des gémissements.
Je frappais la porte. Hurlais. Suppliais l'homme de se calmer et de laisser le présumé Louis.
Un idée me vint. La police. Je composai le numéro avec précipitation.
«Police je vous écoute.
-DÉPÊCHEZ-VOUS, IL Y A UNE AGRESSION AU ***************. DANS LA SUPÉRETTE !
-Monsieur gardez votre calme nous envoyons une ambulance ainsi que des voitures de police.
-Dépêchez-vous!
-nous faisons au plus vite. »
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Apesanteur
FanfictionAnges pleureurs dans un paradis devastateur. Seulement aujourd'hui, se vide s'était fait sentir plus violent... comme plus brutal.