chapitre 2

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Chapitre 2

J'étais sortie du lycée en compagnie...de Cameron qui ne faisait pas attention à moi. Il sortit un paquet de cigarette de sa poche.
J'ajoutai :
« -Tu devrais arrêter...
-Ouais
-Bas arrête alors..., dis-je presque comme un murmure. »

Cameron me regarda droit dans les yeux avec ses magnifiques yeux verts :
« J'arrête si je veux »
Il me dit cela d'un ton sec et ses yeux se détachèrent de mon regard.

Plus aucun mot ne sortait de ma bouche après ça.

Pourquoi tu lui dis ce qu'il doit faire, il a qu'à mourir avec.

On marchait et on arriva devant chez lui.

Sa mère, Mme Woods, m'avait envoyée un message comme quoi, elle était sortie faire les courses.
On rentra et il alla directement prendre les escaliers pour aller sans doute dans sa chambre.
Je ne connaissais pas vraiment l'endroit et dû donc fouiller à peu près toutes les pièces que je voyais avant de tomber sur ma chambre.
Elle était magnifique...et surtout ENORME.

●●●

Un peu plus tard...

Je rentrai dans la salle de bain avec mon pyjama et lorsque je fermai la porte derrière moi, je vis...
Mes yeux restèrent scotchés sur Cameron torse nu se brossant les dents.
Oh mon Dieu...il est magnifique...
Cameron me regarda surpris en déposant sa brosse à dents et j'ajoutai :
« P..pardon ! »
J'ouvris la porte mais un bras musclé m'attrapa par le bras.
Avant que je puisse réagir, Cameron rapprocha sa tête de la mienne.
« Qu'est-ce que tu fais ?! »
Ses yeux plongèrent dans les miens et...
J'entendis la porte d'entrée claquer. J'enlevai ses bras et repris :
« T'es fou. »
Puis je sortis.
J'entendais des poufs de rires  sortir de la salle de bain. Ça avait du l'amuser.

L'heure du dîner arriva.
On était tous assis à table bien sûr sans Cameron qui était toujours dans sa chambre.
On mangeait, tout ce passait bien jusqu'à ce que Cameron arrive et décide de sortir malgré les cris de sa mère répétitifs.

Sa mère ne voulait pas qu'il parte encore à une fête...

Après manger, je suis allée dans ma chambre. Je me suis affalée sur lit comme une étoile de mer et mes yeux étaient lourds en même temps je n'avais pas dormi la veille.

Des pas lourds se faisaient entendre derrière ma porte, j'imaginais déjà le pire...
Un voleur ? Un fou ?

Je décidai de sortir de mon lit, mes jambes tremblaient et je pris dans mes mains un oreiller.
On ne sait jamais.

Lorsque j'ouvris...
Cameron me fixa longuement puis se rapprocha de moi.
« Cameron ? Il est 4H... tu m'as fait peur...»
Il ne répondit pas et resta à me fixer. Il se rapprochait de plus en plus, il puait l'alcool...
« -Cameron, tu as bu combien de verres ??
- Qu'est-ce que j'ai fait Théa ? hein dis-le moi pourquoi il...
- De quoi tu parles ?  Je ne comprends rien »

Cameron vacillait sur lui-même, il allait tomber mais j'ai pu le rattraper ou du moins j'ai essayé puisqu'on a atterri sur le plancher de ma porte.
Je chuchotai de peur de réveiller sa mère :
« -Cameron lèves-toi, t'es lourd...
-hum... »

Il ne bougea pas d'un poil et on était dans une position assez délicate...
« Cameron ! »
Je le poussa de toutes mes forces et le traîna jusqu'à mon lit.
Je râlai:
« Tu saoules. »

Hors de question que je dorme dans le même lit que cet individu ivrogne.
J'allai devant la porte de sa chambre et essaya de l'ouvrir mais ce con...l'avait verrouillé.

Sérieusement...dès le premier jour ça doit se passer comme ça.

Je repartis dans ma chambre et me dirigea vers le lit.
A ce moment là, j'avais trois possibilités, dormir avec lui mais c'est hors de question ; dormir par terre ou le fouiller pour prendre sa clef.

Vous devinez ce que j'ai fait...
J'avalai ma salive et me plaçai devant lui.
Je fouillai premièrement dans son manteau, rien.
Il n'y avait plus que ce que je redoutais, son Jean...
J'avançais et touchai sa poche, j'avais tellement peur qu'il se réveille... On ne sait jamais, il pourrait croire autres choses...

Dans ses poches de devant, rien...
Maintenant, les poches de derrières...

Fais attention Théa...
Ma main avançait vers sa poche doucement lorsqu'il...me prit dans ses bras musclés.

Heu...

On était beaucoup trop proches...
« -Ca...Cameron, tu peux me lâcher...
-Hum... »
Il ne bougea pas d'un poil...

J'essayai de partir de son étreinte.

Rêve pas Théa, ce n'était pas une étreinte c'est juste que t'es son...heu...oui voilà, son doudou.

Je poussai ses bras mais rien à faire, je ne parvenais pas à partir...
Il était 4h27 et demain il y avait cours...

Mes paupières se ferment toutes seules et je m'endormis.

Insociable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant