À nos futurs

II. Souffrance

[ Hello les gens! Vous allez bien ? Perso ça va✌🏼️ j'espère que ce chapitre vous plaira, désolé si vous ne supporter pas la vue du sang (si vous ne le supporter pas dîtes le moi dans les commentaires)]

Je redoutais tant ce moment, je refusais de croire que le temps d'une journée était déjà passée. La maison... un endroit sensé représenté la sécurité et l'amour familial pour moi rien de tous ça. Je trottinais dans la rue en repensant à ma journée. Je m'étais fait des amis enfin je crois... Je pense qu'ils ne le seront plus très longtemps s'ils se rendent compte de ma situation familiale. C'est vrai quoi, qui voudrait trainer avec une fille telle que moi?! 

Ça me brisait le coeur de le dire mais je vais devoir me séparer d'eux avant que s'a n'aille plus loin, je refuse de souffrir encore plus. J'ai déjà tellement subi à cause de l'amitié 

// Flashback d'il y a 10 ans// 

 Je marchais tranquillement sur le trottoir pour aller en cours. J'étais heureuse car j'étais avec mes amies d'enfance Milla et Jeanne. Nous rigolions toute les 3 car nous étions entrain  de penser que notre prof Mme.Jornis avait trois fesses à la place de deux. Puérile n'est-ce pas? ça c'était mon quotidien, rigoler pour rien de spécial et faire des blagues sans arrêt. La fin de la journée approchait, qui dit fin de l'école dit GOUTER! J'étais contente de rentrer à la maison. Les filles et moi attendions nos parents respectifs. Le père de Jeanne arriva en premier, il nous salua d'un mouvement de main et parti avec Jeanne, qui elle avait pensé à nous faire la bise avant de partit. Je restais là à parler avec Milla, nous attendions nos parents. C'est là que ma mère et mon père vinrent tous gâcher. Ils se disputaient ma mère conduisait et mon père était ivre au volant. Ils sortirent en un élan, ma mère devançant mon père me prit dans ses bras et me chuchota de ne rien faire se stupide. Je ne comprenais pas. J'essaya de me détacher d'elle mais mon père arriva et me pris violemment le bras le bras avant de me balancer au sol pour finalement me donner un coup de pied dans les côtes en criant " Sale mioche écoute ta mère quand elle te parle et arrête de crier pour rien petite merde" . Se fut la première fois que mon père me traitait de la sorte mais malheureusement pas la dernière.

// Retour dans la réalité // 

Rien qu'en pensant à cette vieille histoire j'avais envie de pleurer. Le ciel se couvrait de plus en plus. Je devrais me bouger un peu...                                             Mais j'ai pas envie de rentrer pour voir moN géniteur. Car oui se n'est plus mon "père" mais mon géniteur, et n'en parlons pas de ma génitrice.

L'ambiance était pesante, je me trouvais devant la porte d'entrée, la clé à la main. J'étais parée à recevoir les coups de mon créateur ou de ma génitrice, je ne sais pas. Mais j'étais prête à accepter mon destin. J'enfonça la clé dans la serrure lentement et tourna la clé. Le silence régnait, mon père n'était pas là. Mais ma mère oui elle était là, avachi sur le canapé entrain de boire encore et encore, elle étais complètement ivre. 

Mère: Alors t'es rentrée ma chérie. Aller vient, vient me voire j'ai une surprise pour toi !

J'étais surprise qu'elle me parlait aussi joyeusement et calmement, d'habitude elle me frappait juste...

Pour ne pas la fâcher je m'avança doucement vers elle me méfiant de tous. Ma mère me regardait arriver, elle avait un petit quelque chose dans le regard, mais je ne sais pas quoi. Encore quelques pas et j'étais en face d'elle, elle se préparait à faire quelque chose mais quoi?

D'un mouvement furtif elle me planta un couteau dans la jambe, je tombai au sol en criant.

Mère: Alors comme ça petite pute, tu t'es fait des amis à l'école?! HEIN ?! REPOND-MOI QUAND JE TE PARLE PETITE MERDE!  elle finit sa phrase en me donnant  un coup de pied dans le ventre. 

Je pleurais parterre, je me roulai en boule à cause de la douleur et murmura: " Non maman je ne me suis pas fait d'amis"

Mère: AH ET EN PLUS TU ME MENS?! SALOPE DE FILLE! QU'AI JE FAIT POUR T'AVOIR COMME ENFANT BORDEL?! 

Elle me laissa pourrir dans le salon, la jambe ouverte et alla dans la cuisine très certainement chercher à boire. Je levai avec peine mais je réussi. Je montai doucement les escaliers, limite en rampant en fait. Je me posa j^sur ma chaise de bureau, celle que j'ai depuis ma tendre enfance, elle était là, vieille et grinçante. Je pris des cotons et de l'alcool que je cachais dans ma chambre pour me soigner et je pris du fils à coudre pas idéal je sais mais j'avais seulement ça pour refermer cette maudite plaie. Mon sang ne coulait plus trop, malheureusement, s'il avait continué à couler j'aurais pu mourir d'une hémorragie et j'aurai été débarrassée de tous ses ennuis. Bon commençant pas désinfecter ma plaie me disais-je . Je pris le coton et le mouilla avec de l'alcool de 90%. 

Je respirai profondément et m'appliqua le coton imbibé sur ma plaie. Je serrai les dents. C'était douloureux pas aussi douloureux que toutes mes années de souffrance. Je devais supporter ça aumoins, c'était la seul choses que je savais correctement faire...

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Voilà c'est la fin du chapitre! J'espère que vous aurez aimé et n'oublier pas de me dire en commentaires se qu'il faudrait que je change ! <3 Bisous mes gens et je vous retrouvent dans le chapitre suivant.