Je me rappelle de cette soirée chez toi mon amour, de ce film que nous avons regardé. Je me rappelle de cette bataille de popcorn et de ces fou-rires que nous avons eu.
Je me rappelle de ton odeur, de ton touché.
Je me rappelle des répliques du film que tu aimais imiter pour te moquer des personnages trop gniangnian.
Mais je me rappelle aussi des larmes que tu as versé quand le héro est mort. De comment tu t'es roulée en boule contre moi, ton nez coulant et tes yeux rougis tu bafouillais sur ô combien c'était cruel pour cette fille d'avoir perdu son amour si jeune.
Je me rappelle de ta sensibilité à fleur de peau de jour là.
Tu m'as forcé à pleurer avec toi. J'ai vraiment galéré à faire sortir des larmes de mes yeux, Dieu.
Mais je me rappelle aussi de ce que je t'ai dit après avoir décidé de me mettre à la place de l'héroïne.
« - Tu sais, si je te perdais ou pire, si je ne t'avais pas, il ne me resterait plus rien. La coquille d'un homme qui ne pourrait jamais être meilleur. Si je ne t'avais pas, je ne verrais jamais le soleil. Tu m'as appris à être quelqu'un. »
Mais je t'ai perdu mon amour.
Et maintenant je ne suis qu'une coquille vide.
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Drag me down.
FanfictionElle était pour moi le seul moyen de rester à la surface. C'était comme-ci on me tirait vers le bas, que la force autour de ma cheville se resserrait. C'était comme-ci on me punissait pour quelque chose que j'ignorais. J'allais enfin me sortir de ce...