Je suis là. Debout sur le quai de la gare à attendre que le train arrive. J'ai peur, mon coeur bat à une allure anormale. Ne me demande pas pourquoi j'ai cette boule au ventre, cette angoisse qui ne me quitte pas depuis hier, je ne sais pas, j'ai juste peur. 11h03, plus que deux petites minutes et tu sera là aussi. J'attends, encore. C'est deux minutes me paraissent une éternité. Je regarde le sol, ferme les yeux et essaye de me calmer. Je finis par m'assoir sur un banc, 11h07, il n'arrive pas. Mes doigts pianote sur ma cuisse, mon pieds tappe sur le sol, je me mord les lèvres, je passe ma main dans mes cheveux, tout les petits trucs que je fais quand je suis stréssée ou impatiente. Toujours les yeux rivés vers le sol, j'attends. Puis j'entends ce bruit, quelque chose s'approche, je relève la tête et j'apperçois au loin, ces wagons arrivés. Tu es surement dans l'un d'eux. Mon coeur continue de battre à une vitesse pas possible, j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine. Les portes souvrent, une centaines de gens sortent, valises à la main, sourire au lèvres, ils vont retrouver leurs amis, leur famille. Je ne te cherche pas, je sais que quand tu sortiras, je te reconnaitrai. Je jète un dernier coup d'oeil à ma montre, 11h13, tu sors du train. J'ai le souffle coupé, mon coeur s'est arreter de battre, tout ses gens on disparut, il ne reste que toi. Tu marches dans ma direction avec ce sourire qui me fait craqué, je ne bouge pas. Je t'attends. Tu es maintenant à quelques centimètres de moi. Tu passes des bras autour de ma taille, ferme les yeux et m'embrasse.
Oui, je crois que tu l'as compris, c'est la description de ce moment, celui que j'attendais depuis des mois, notre moment, celui où pour la première fois tu aurais dut poser tes lèvres sur les miennes, celui où pour la premiere fois, en me regardant dans les yeux tu m'aurais dit "Je t'aime". Cette instant de quelques minutes qui aurait dut rester dans mon esprit pour toujours mais au lieu de ça, tu n'es pas descendu de ce foutu train, en vérité, tu n'y est même jamais monté. Tu m'as mentis, tu m'avais promis de ne jamais me faire souffrir. Moi qui est l'habitude de caché ma souffrance, ce jour là, dans cette gare, sur ce quai, je me suis effondré devant tout ce monde, mes larmes ont coulés sans même que je puisse les retenir. J'avais confiance en toi. Mais ça c'étais avant, avant que tu brises mon coeur en mille morceaux.
Tu m'as promis, tu m'as mentis, tu m'as fait souffrir mais c'est pas ça le pire. Le pire c'est que tu m'as détruit.
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texte ❤❤
Teen Fictiondes texte que j'ai écris donner moi votre avis et si vous avez besoin de parler de vos probleme je suis la je vous jugerais jamais ❤