Tous
les
étés,
depuis
des
années,
ma
femme et moi partons en vacances
dans la même maison,
avec trois autres couples. Une bande
d'amis, avec des enfants du même
âge... C'est toujours réussi. L'été
dernier, j'ai tout gâché.
Un soir, nous dînions sur la terrasse,
en refaisant le monde, comme
d'habitude, éméchés au rosé. Louise,
ma femme, était occupée au
barbecue... J'ai vite senti qu'il y avait
de l'eau dans le gaz entre Jeanne et
Patrice, un couple de potes
antiquaires. A plusieurs reprises,
Jeanne m'a jeté des regards
désespérés, du moins c'est ainsi que
je les ai perçus. Du coup, quelque
chose s'est révélé en moi, un truc
qui devait être en gestation depuis
longtemps : soudain je regardais
Jeanne, cette belle femme mûre,
comme si je la découvrais. Ses
cheveux noirs, sa peau bronzée, ses
lèvres pulpeuses, ses seins
généreux : tout m'attirait. La soirée
avançait, peu à peu tout le monde
s'est éclipsé. Si je veux être honnête,
je dois avouer que j'avais hâte de
me retrouver seul avec Jeanne. Ça
n'avait rien de suspect, car ce genre
de situation arrivait tous les jours.
Mais ce soir-là était différent. Il
faisait très beau, nous avons décidé
de faire une balade sur la plage. Et
ce qui devait arriver arriva : on s'est
jetés l'un sur l'autre et on a fait
l'amour entre deux barques. C'était
bon.
Le lendemain, au petit-déjeuner, on a
fait comme si de rien n'était. Je ne
sais pas si nos amis se doutaient de
quelque chose, mais la semaine
suivante fut étrange. La situation
était excitante, je regardais Jeanne
sans cesse, à la dérobée. Mais elle
faisait comme s'il ne s'était rien
passé, elle semblait réconciliée avec
Patrice, comme si notre aventure
n'avait pas existé. Ça me rendait fou.
Finalement, un soir, n'y tenant plus,
je me suis arrangé pour me retrouver
à nouveau seul avec elle, j'ai essayé
de l'embrasser, mais elle m'a
repoussé. C'était ridicule, et je le
savais. En revanche, ce que je ne
savais pas, c'est que mon attitude
des jours précédents avait éveillé les
soupçons de Patrice, qui, en fait, ne
dormait pas. Il était planqué dans
l'obscurité de la maison. Et avait tout
entendu. Je revois souvent en rêve la
scène finale, comme tirée d'une série
Patrice surgit et propulse son
poing vers moi, je m'écroule sur la
table encore chargée des restes du
dîner, le sang gicle de mon nez,
Jeanne pousse un cri strident, les
lumières s'allument, et apparaissent
les visages stupéfaits de nos autres
amis, les enfants au regard endormi,
Louise comme frappée par la foudre.
Soudain, des années d'amitié et
d'amour se sont brisées.
Le lendemain matin, nous avons
écourté nos vacances et chacun est
rentré chez soi. La bande a volé en
éclats. Louise a obtenu le divorce.
C'est étrange, car malgré ce gâchis,
je n'ai pas réellement culpabilisé. Ce
qui me reste de tout ça, c'est le goût
sucré de la peau de Jeanne et cet
amour impossible. J'ai souvent lu
que les hommes sont dominés par
leurs pulsions et que, pour assouvir
un désir immédiat, ils sont capables
de détruire leur vie. J'en suis, parmi
d'autres, un exemple vivant.Humoniica
Chui pas troop inspirer donc voila j'espere que vous n'allez sap me boudez je vous promet mieuxBisou sucre moakk
Ps : mon whatsapp: +225 41 88 92 90
Yep je suis ivoirienne ♡·.·.·♥
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Vie De Merde ♡♥
RandomCoucou ici j'ecris des petites histoires du genre des resumes mais c'est tres bien vous ne serez pas decu Et aussi des blagues ♥ Humoniica