Mon fils, ma bataille Ziam

Partie 2

-Liam hein ? demande soudainement Doniya en poussant le chariot

- Quoi Liam ? dis-je en attrapant le paquet de couches.

- Ben vous deux vous-

- Y a rien, la coupais-je.

- Oh arrête tu veux, si tu m'as traîner ici c'est pour lui trouver un cadeau. En plus il squatte ton lit depuis la semaine dernière et vous êtes déjà sortit trois fois au restaurant.

- Il n'y a rien, insistais-je.

- Mais t'aimerais ? insiste-t-elle, elle aussi.

- Oui, avouais-je. T'es contente ? On peut continuer maintenant, j'aimerais lui offrir avant qu'il parte.

- Parte ? demande-t-elle confuse.

- Ben il part pour la France pour fêter Noël avec sa famille.

- Ah oui c'est vrai.

- Parlant de ça, tu diras bonjour à Safaa et Waliyha de ma part.

- Parce que tu veux que j'aille fêter Noël avec eux ?

- C'est encore ta famille non .

- Je ne sais plus trop.

Elle pousse un soupir et pousse le chariot à nouveau, on continue nos courses. Je la suit, tout en poussant la poussette où James est endormi. Cherchant le cadeau parfait pour Liam. C'est vrai y a rien entre nous. Et j'ai vraiment peur d'avoir gâcher le peu de chance que j'avais en lui révélant la vérité. J'ai l'impression qu'il ne voudra jamais plus que de l'amitié maintenant. Si on dort ensemble, c'est pour ne pas que je réveille tout le monde en criant son prénom en plein milieu de la nuit. Nan je penses qu'il a juste pitié et que c'est pour ça qu'il ne part pas. J'allais rejoindre ma soeur au prochain rayon lorsqu'elle tomba sur quelqu'un que j'aurais préféré ne jamais recroiser. Je baisse la tête et recule quelque peu, priant pour qu'elle ne m'ai pas vu.

- Oh bonjour maman ! s'exclame Doniya.

- Bonjour ma chérie.

Elle la serre dans ses bras mais Doniya ne semble pas vraiment à l'aise. Mon coeur se brise, j'aimerais tellement pouvoir faire ça moi aussi. Mes parents me manques ...

- Comment ça va ? demande ma mère.

- Nickel, et vous ? Comment va Zayn et le bébé ?

Je fronce les sourcils, pourquoi elle lui demande ça ? Elle sait que j'habite avec elle. Qu'est-ce qu'elle manigance.

- Ils sont en forme, je venais justement acheter des trucs pour le petit. Un vrai bijou, tu devrais venir le voir.

Ma bouche s'ouvre sous le coup de la surprise. Comment elle pourrait le savoir ? Elle m'a foutu dehors et elle espère que je soit en bonne santé ?

- J'en suis persuadé, c'est son fils en même temps.

- Oui. Ça tombe bien qu'on se croise, je voulais t'appeler pour Noël.

- T'es sûre qu'il va bien ? insiste ma soeur et ma mère hoche la tête. Remarque je suis bien placé pour le savoir je crois, enchaîne Doniya.

Ma mère fronce les sourcils et Doniya se tourne vers moi. Elle me fait signe d'avancer mais je secoue la tête. Je peux pas l'affronter. Elle insiste alors j'avance doucement, la tête baissée, effrayé.

- Bonjour maman, soufflais-je de façon presque inaudible.

- T'as raison, il va vraiment bien. Du moins mieux depuis qu'il n'a plus a resté dehors en essayant de se réchauffer et de se nourrir comme il peut. Tu nous excusera on a des courses à faire, tu sais pour le petit.