M'boté (Bonjour | Salut).
Pdv Leah.
Je me réveille et ouvre les yeux petit à petit. Je remarque que je suis à l'hôpital, je remercie déjà le Seigneur pour m'avoir laisser encore en vie.
Quand j'ai ouvert les yeux, il y avait Idriss et ma mère. Dès qu'ils me voient ils sourient et s'approche de moi.
Maman - Ça va ma fille ?
Moi - Oui t'inquiète pas ...
Idriss - Tu m'as fait peur tu sais !
Moi - C'est rien ... c'est des crises ...
Là le médecin rentre dans la chambre.
Le médecin - Bonjour mademoiselle est-ce que vous allez bien ?
Moi - Un peu mal à la tête mais ça va !
Maman - Qu'est-ce qu'elle a ?
Le médecin - J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer.
Ma mère s'assoit petit à petit sur le fauteuil à côté de moi et me prend la main.
Idriss - C'est quoi la mauvaise nouvelle ?
Le médecin - Suite à votre nouvelle crise respiratoire nous avons pu remarqué que votre fibrose évolué de plus en plus vite.
Moi - Oh...
Le médecin - Ce qui veux dire que votre durée de vie diminue, je suis désolée.
Idriss - Mais vous pouvez pas faire quelques choses ? C'est bien votre métier non ? Mettez lui d'autre poumons ! Je ne sais pas moi faites quelques choses pour arrêter ça !
Le médecin - Monsieur vous devez comprendre qu'elle souffre d'une fibrose pulmonaire idiopathique, idiopathique signifie que nous ne connaissons pas la cause de cette maladie ce qui signifie qu'il n'y a pour le moment aucun traitement contre cette maladie et de plus elle n'est normalement atteinte que par des hommes entre 50 et 70 ans ! Nous essayons déjà de comprendre comment as t-elle pu généré cette maladie !
Idriss - En dirait que vous ne faites rien ça fait plus de 6 ans que vous dîtes ça et toujours rien ! Aucune évolution !
Le médecin - Je me doute bien que vous êtes inquiet de l'État de santé de votre soeur mais vous devez attendre je ne peux rien faire pour le moment si ce n'est lui prescrire les même médicament qu'elle prend d'habitude et augmenté la dose d'oxygène de son appareil.
Moi je ne parler pas, que voulez vous que je dise en même temps ? J'étais complètement anéanti, je ne voulais pas parler.
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Le médecin s'en va quelques minutes plus tard en disant que je pourrais sortir demain. Je regarde ma mère qui essaie de ne pas pleurer mais qui finalement craque. Je la prend dans mes bras et lui dit qu'il ne faut pas qu'elle s'inquiète car pour le moment je vais bien.
Ça me fait vraiment mal, de la voir comme ça parce que c'est ma mère. Aucune personne sur terre n'aime voir sa mère pleurer. Je la réconforte même si c'est moi qui devrais être réconforter à ce moment là.
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Quelques heures plus tard ma mère est partis à la cafétéria en bas avec Idriss. Je suis donc toute seule dans la chambre quand la porte s'ouvre doucement et laisse apparaître mon père.
Ça m'a fait un choque de le voir parce qu'il n'est jamais venu me voir une seule fois à l'hôpital quand je faisais mes crises ni même les fois où je suis tomber dans le coma. Il n'est jamais venu me voir. Il s'approche doucement de moi, me fait un bisous sur la joue et s'assoit. Je suis tellement choquée que je ne parle pas.
