Parce que je ne peux voir que la planète blanche

Partie Unique

Je m'appelle Kim MyungSoo et je suis mort alors que je n'avais que 14 ans. Mais le monde s'en fiche, ça ne fait qu'une tête brune en moins sur cette planète. Je me disperse, je vais vous raconter ma mort même si vous connaissez déjà la fin.

Tout à commencé lorsque j'étais en vie, alors que les gens se demandaient ce que sa faisait de voler,d'être riche, de faire apparaître ce que l'on souhaite, moi je me posais une question, à quoi ressemble le soleil? C'est vrai que si je disais ça aux personnes du monde on allait se moquer de moi. Preuve d'imaturité. Mais je le disais à personne puisque de toute façon je ne sortais pas, du moins le jour.

En effet j'étais atteint d'une maladie vraiment rare, il avait évidemment fallu que je fasse partir des moins d'un pour cent de la population qui sont des enfants de la lune. Je sais c'est pas super. Mais j'ai apprit à vivre avec. Pour ceux qui ne serait pas ce que c'est, se sont des personnes qui ne peuvent pas recevoir de rayons de soleil sur la peau, sinon celle-ci brûle. Ça résume à ne sortir que la nuit sous la lune.

Vous allez me dire qu'il y a les combinaisons de la nasa qui me permette de sortir le jour mais croyait moi...c'est une horreur. Marcher est vraiment très dur, on meurt literralement de chaud et en plus on n'y voit casi rien. J'ai essayé une fois et m'étais promis de ne plus refaire.

Sinon je n'ai vu qu'une fois la planète de feu et j'ai fallit y rester, c'était à ma naissance. Personne ne savait que je portais cette maladie et les infermieres ont du coup bien prisent leur temps pour me nettoyer avec la fenêtre grande ouverte. Des rougeurs étaient apparues sur ma peu mais elles ont du croirent que c'était à cause de l'accouchement. Je me suis mis à peler puis vint la brûlure. C'est là qu'elles se sont inquiétés. Mais je ne m'en souviens pas, c'est ma mère qui m'avait expliquer ça lorsque je lui avais demandé d'où venait la cicatrice sur mon bras.

Jusqu'à mes 10 ans c'était mes parents qui me sortaient le soir, en tant que jeune je ne pouvais pas rester sans sortir pendant une journée, et en plus avec cette maladie c'était frustrant. On allait faire tous ce que les enfants de mon âge faisaient durant la journée cet-a-dire jouer au parc, faire du foot, manger des glaces sur un banc en été et des pommes au four l'hiver. Je voyais bien que derrière leurs sourires je fatigué mes parents. J'avais l'impression d'être un poids plus qu'autre chose. J'avais même pas l'impression d'être un enfant, ça peut vous paraître bizarre ou même impossible mais c'est vrai. Je voyais que mes parents m'aimaient mais je voyais aussi que derrière leur regards se cachait de la tristesse. Et dire qu'en plus de leur travail ils devaient tous les soirs sortir leur garçon tel un chien. Je me sentais coupable de leur fatigue et tristesse. Je n'aimais pas ma vie.

En plus d'embêter mon monde je me sentais vraiment seul. Je ne pouvais pas faire de connaissances car à mon âge personne ne sort le soir. Je n'avais donc pas d'amis...Ah si! Un seul, WooHyun, mais lui était une personne normale qui sortait le jour. Je me souviens encore de notre rencontre. C'était quand j'étais sortit pour la première et dernière fois avec la combinaison de la nasa, tous ses amis c'était moqué de moi face aux soutiens de mes parents qui me tenaient de chaque côtés pour ne pas que je tombe. Ça avait été le seul à venir me voir et me souhaiter bonne chance car il avait compris ce qui m'arrivait. On ne se voyait que très peu . Il venait rarement dormir à la maison car ses parents n'appréciaient pas qu'il soit en compagnie de quelqu'un de"bizarre".

Lorsque j'avais apprit ça j'avais beaucoup pleuré...On venait de me gifler avec la réalité, me rappelant que non MyungSoo tu n'es et ne sera jamais humain. Comme si ce n'était pas assez douloureux à supporter les gens en rajoutés.

Heureusement se fut à mes 11 ans que je pus sortir enfin seul. J'avais du batailler avec mes parents,enfin plus avec ma mère pour les convaincre de me laisser seul dehors. J'habitais une petite ville où tout le monde s'entendait et elle portait une bonne réputation, donc , niveau risque on était proche du zéro.