Epilogue

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Et, en réalité, par les nuits d'encre comme celle-ci, jamais coupe-gorge n'avait déroulé un décor plus tragique. Pas une âme, pas un passant un silence, une ombre, un vide, qui s'étendaient à droite, à gauche, en face. (Zola)


Elle avait mal,

irrévocablement et indéniablement mal.

Elle était trop jeune surement,

mais trop enrobée aussi.

Elle se dégoutait, oui.

Et elle en est désolée.

Elle t'a aimé, elle t'aime toujours,

mais ça lui faisait mal au coeur de te voir souffrir,

elle avait déjà en elle trop de douleur.


Elle ne reviendra pas, elle est déjà partie.

Mais regarde devant toi,

elle ne t'en voudra pas,

elle est morte, pas toi.


Elle s'en va ce soir,

elle le sait et elle s'en veut un peu de te quitter,

mais si elle reste elle brûlera dans son propre corps,

sous ses propres mots, ses propres larmes.

Alors n'est-ce-pas plus poétique de mourir d'amour ?


Je t'aimerais éternellement maintenant.


Annabelle.

_

Voila. C'est assez bizarre de finir cette histoire (surtout qu'à la base, je l'ai écrite il y a un an). J'espère qu'elle vous a plus, malgré qu'elle soit un peu nulle.

Oui, c'est la lettre d'Anabelle, c'est la lettre qu'elle a écrite avant de se suicider. Elle n'a pas eu le courage d'écrire à la première personne, elle était faible, déjà presque morte.

Je veux que vous sachiez que l'anorexie se soigne. Je veux que vous sachiez que votre corps est magnifique. Je veux que vous sachiez qu'un jour, quelqu'un tombera amoureux de tous vos défauts, de toutes vos imperfections et de vos tue-l'amour. Je veux que vous sachiez que vous êtes vous et que c'est assez parce que les autres peuvent dire tout ce qu'ils veulent, vous êtes belle.

Merci et plein d'amour.

/Je vais poster un nouveau livre, il y aura des OS dedans. Je posterai surement une partie là dessus./

AnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant