SCORPION

Prologue

Les matins se lèvent à l'éveil d'un optimiste soleil, or le soleil apporte toujours un nouveau départ et rien ne peut prévoir que les nouveaux départs soient des favorables  présages d'abondance !

Dans un ciel clair, Une fumée sombre fort odorante viens rompre l'éclat du brouillard et prends les notes fraiches de la rosée matinale comme concurrente, puis règne sur une scène des plus glauques.

Une voiture renversée sur un chemin lisse parsemé de morceaux métalliques saccagés, de roues éclatés ici et là, ainsi que du verre brisé en mille . 

Le capot était grand ouvert, on ne savait plus distinguer l'avant ni l'arrière du véhicule tellement il était aussi froissé qu'un sale brouillon à la fin d'un examen coriace et infructueux.

La vie est un grand examen infructueux pour les deux passagers du véhicule, apparemment ils sont un père et un fils dont le sang vermeil et frais ruisselait le long des fissures sur les vitres des parebrises.

Des ambulanciers s'incorporent au paysage gardant le sang froid et la tête sur les épaules, ils avancent de pas agiles pour soustraire les eux corps en agonie .

La sirène de l'ambulance répands le son assourdissant de la salvation aussi tôt que les deux passagers y sont conduits, laissant derrière eux la scène épouvantable de leur voiture Scrutée entre les mains expertes des agents de police, ceux là aperçoivent une gravure sinistre  d'un dessin de Scorpion qui trônait sur la surface du parebrise, mais personne ne semble le remarquer , apparemment c'était juste un dessin tellement insignifiant au point qu'un agent  y ait déposé son registre pour rédiger son procès-verbal concernant l'accident, sans se soucier qu'en réalité il était entrain de dissimuler la clef du mystère qui s'était aussitôt effacée lorsqu'il a relevé son registre.

A mille lieux du lieu du sinistre, l'ambulance arrive à l'hôpital, la roue couine, le son assourdissant pénètre l'ouïe du jeune garçon aux cheveux auburn, sa vue est floue, les sons deviennent de plus en plus fades autours de lui, il ne percevait plus son corps endoloris, et ne savait pas si l'éclat de la lumière qui l'aveuglait était le dernier filet de néon qu'il voit de sa vie, ou si il commençait à perdre connaissance, il se sentait transporté à l'intérieur du bâtiment, mais il a perdu toute notion du temps et d'espace, ses yeux fîmes figés, ses paupières tombent aussi lourds qu'un vieux store, il ne ressens plus le support sur lequel il est allongé et ne comprends plus ce qu'on disait autours de lui, il était juste.. figé.. fébrile.. et sanglant dans un état comateux  .       

un ambulancier annonce à un collègue censé accueillir les patients en agonie :

"Le fils est bien vivant.. mais, on a perdu le père.."

sans stupeur, le collègue réponds:

"d'accord, envoyez le à la morgue alors!"

L'ambulancier à des sueurs froides, ses mains sont moites, et il réponds d'une voix entrecoupée due à sa mâchoire tremblante:

"vous ne comprenez pas.. LE.. Pé.. Pére.. est.. In..trou.. va.. ble.."

Le collègue est ahurie en ouvrant le deuxième volet de la porte de l'ambulance, et découvre la disparition du père qui à peine quelques minutes était bel et bien présent dans un état lamentable..