Échappatoire - A Soul Eater Fanfiction

CHAP 2: LA PEUR DE MAKA...

NA: CHAPITRE CORRIGÉ. (Mais ces fautes, jeez, pardonnez-moi mon pauvre français! O.O)METTEZ EN COMMENTAIRES LES ERREURS QUI AURAIT PU ÉCHAPPER À MON ŒIL D'AIGLE.

BONNE LECTURE! :)

(Il semblerait que le chapitre ne soit plus en ligne, donc je vais le "republier", vous m'en direz des nouvelles! ^^')

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PDV Maka

Bien sûr, quand j'ouvris la porte de l'appartement, mon père m'attendait sur le canapé du salon. Soupirant, je me récompensai pour avoir caché à l'avance mes écouteurs. Il ne devait pas savoir que j'avais un iPod, ou il allait me le confisquer, et ça, pas question. La musique, c'était littéralement toute ma vie.

- Et bien, jeune fille, on peut savoir où tu étais passée?

- Nulle part, papa, je faisais juste une marche. J'avais besoin...

Je reçus soudainement une claque au travers de la figure. Je collai ma main contre mon profil brûlant sans rien ajouter. Je le dévisageai fixement.

- On ne me répond pas!

Bon sang, alors pourquoi avoir posé la question, crétin? Je baissai les yeux, alors que je ne me sentais aucunement intimidée. Fais semblant, Maka, et bientôt tu seras au chaud dans ton lit.

- Allez, l'ingrate, monte dans ta chambre avant que je m'énerve! pesta Spirit, une moue de dégoût sur les lèvres.

Le dégoût était mutuel. Je ne me fis pas prier: je grimpai les escaliers quatre par quatre et claquai la porte de ma chambre derrière moi. J'entendis le hurlement de Spirit me disant de me calmer ou il allait venir me punir. La vie que j'avais était déjà une punition en soi, alors qu'importait une de plus?

Je glissai mon iPod sous mon matelas et me cachai sous mes couvertures.

Soul Eater Evans. Black Star. Tsubaki Nakatsukas. Death the Kid. Elizabeth et Patricia Thompson. Crona Gorgon. Des prodiges de la musique, les stars de Shibusen, ceux qui faisaient tourner les têtes sur leur passage, les filles s'évanouissaient en regardant Soul, Star et Kid, les garçons s'écroulaient aux pieds de Tsubaki, Liz et Patty. Crona ne retenait pas très bien l'attention, enfin la bonne. C'était la peste du lycée. Intimidation, harcèlement, menace... elle m'avait tout fait. Cependant, je ne pouvais ignorer qu'elle avait une voix sublime. Pourtant elle l'utilisait à tord et à travers...

- L'ingrate, tu vas me faire le plaisir de sortir ton cul de ton terrier et de me faire de la lasagne. Maintenant.

Soupirant, je repoussai mes couvertures et ouvris ma porte. Je dépassai mon père sans le regarder et me rendis à la cuisine. Soudain, une main m'agrippa le bras blessé et on me projeta contre le mur. Je ne hurlai pas de douleur, mais l'envie me picotait atrocement. Je tombai sur le sol, tenant mon membre qui pulsait de souffrance.

- Tu me regardes dans les yeux quand je te parle, l'ingrate!

Mon père était l'homme le plus contradiction de la planète: un jour, il m'ordonnait de le fixer en face, d'autres il me battait car je le faisais... Alors, je fis comme il le voulait et il me gifla à nouveau.

- Pfft! Il ne faut pas faire tout ce que je veux non plus, on dirait une esclave, sérieux.

Blessée par ses mots, je détournai les yeux et commençai à faire bouillir ses foutues pâtes. Mon père était bipolaire dans sa colère. Il me disait de faire quelque chose, et me punissait pour l'avoir faite.