J'ouvris les yeux, soudainement pris de violente convulsions. Mon incapacité è pouvoir respirer fis remonter un vague de panique en moi. La réalité de la douleur que dispersait le manque d'oxygène dans tout mon corps était insupportable. Je me débâtis, je tentai d'hurler, mais cela ne fis qu'alimenter la douleur, la faisant reprendre de plus belle. Par pur instinct de survie, je me retournai sur le côté et je vomi un mélange de nourriture à moitié digérée et d'eau de mer qui me brûla la gorge a m'en faire pleurer. Je restai là plusieurs minutes, couché sur le côté, à mariner dans ce que j'avais régurgité, mais cela m'étais égale, le bonheur d'enfin pouvoir respirer écrasait largement la répugnance que je ressens en ce moment. Savourant chaque respiration, je tentai de me relever pour évaluer l'endroit où je me trouvais, mais le simple fait de m'assoir me donna la nausée. Alors je restai assis, à regarder le paysage d'une magnifissance terrifiante qui se dressait autour de moi. Je regardai les vagues d'un bleu azuré se brisé sur le rivage, mais cela faisais trop penser au incident qui c'était dérouler et au doux visage d'Émilie. Je détournai le regard pour me concentrer sur le paysage de l'île. Cette île était magnifique, des arbres centenaires bordaient la berge, des falaises d'une centaine de mètres s'élevaient au-dessus des arbres et une montagne gigantesque surplombait le tout, faisant du paysage un œuvre d'art d'une beauté a coupé le souffle. Pourtant, toute ceci me terrifiait, la peur ce glissait au plus profond de mon âme, je n'avais aucune idée d'où j'étais et cela me faisais paniquer. Je tentai de me lever, bien que ce simple mouvement me donnait des vertiges et la nausée, je parvins tout de même à me hisser sur mes jambes. Je continuai de regarder la forêt, indécis, mais j'avais faim, trop faim. La crainte et la douleur de mon estomac qui était en manque, s'entre déchiraient en moi. Est-ce prudent? Je dois manger quelque chose! Mais ça pourrait être dangereux. Vite, de la nourriture! Je ne sais même si il y a des choses comestibles dans cette forêt et même si il y en avait, je ne saurais pas les différencier de ce qui est nocif. Peu importe, je dois manger! La faim fini par gagner la bataille et je me dirigeai, d'un pas mal assuré, vers la forêt. Plus j'avançais, moins je trouvais que c'était une bonne idée, mais la faim pris de nouveau le dessus. Je continuai à avancer, envisageant le pire et sursautant au moindre bruit. La forêt se rapprochait vite, trop vite, du moins, plus vite que je l'aurais voulu. Je m'arrêtai à la lisière des arbres, indécis. Devrais-je continuer? Je tendu l'oreille, alerte au moindre son, mais un silence c'était installé, ce qui ne fit que redoubler ma crainte. C'est au moment où je décidai de rebrousser chemin que je vis le pommier. Il ne se trouvait qu'à une vingtaine de mètres à l'intérieure de la forêt. Je pris une très grande respiration, je regardai de gauche à droite, puis de droite à gauche, avant de déglutir péniblement. ''Trois, deux, un, go !'' Je me mis à courir, le plus rapidement que je le pouvais, mais contrairement à la forêt qui elle, s'était rapproché trop vite, le pommier lui, ne se rapprochait que trop lentement. Je tentai de courir encore plus vite, mais mon pied droit se prit dans une racine et je m'écrasai de tout mon long sur le sol. Légèrement sonné, je me relevai, je ne pris même pas de vérifier mon état et de regarder autour de moi, je me remis à courir vers le pommier. Enfin arrivé, je m'accotai le dos sur l'arbre, essayant de retrouver une respiration normale. Je levai les yeux vers la plage et fus décontenancé par la piteuse distance que je venais de parcourir pour être épuisé à ce point. Puis comme par sursaut, je me mis à regarder partout autour de moi, légèrement paniqué. Il n'y avait rien, rien ! Je me mis à rire, d'un rire touchant légèrement a la folie, puis je me mis à pleurer me laissant glisser le long du tronc. Je me sentais coupable, coupable de ne penser qu'à manger, coupable de n'avoir pensé qu'a moi-même, coupable d'avoir oublié tout le reste, coupable d'avoir oublié Émilie depuis le moment où je m'étais réveillé sur la plage jusqu'à maintenant. J'eu soudain une révélation, Émilie, que lui était-il arrivé ?! Était-elle saine et sauve, était-elle blessé, inconsciente ou pire, était-elle morte ?! Ces pensées me torturaient, m'emplissaient de peur et d'effroi. Je me levai d'un bond; <<Émilie!!!>> criais-je le plus fort que me permettait mes cordes vocales, espérant de tout mon cœur, de tout mon âme que quelqu'un m'entende, mais la seule chose que je constatai avoir réussi à faire, c'est effrayer les oiseaux et les petits animaux qui se trouvais dans les environs. Pendant plusieurs minutes, j'attendis une réponse, mais aucune ne se fit entendre. Découragé, j'attrapai une pomme et m'amusas à la lancer en l'air et à la rattraper, c'est en faisant cela que je me rappelai que j'avais faim. J'allais prendre une bouchée de ma pomme, lorsque j'entendis un crie qui de distinguait des cris des animaux, mais je ne réussis pas à comprendre. Puis un deuxième crie retentit, et celui-ci, j'en reconnu la voix et le mot;<<Daniel!!!>> à hurlée une femme. <<Émilie !!!!>> hurlais-je à mon tour, avant de me précipiter dans la direction d'où provenaient les cris de mon épouse.
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Isolé
AdventureJe me débat, pris de convulsions, les souvenir de la veille me frappe, tell la vague qui ma frapper pour que j'en arrive là, et Émilie, disparus ! Je me débat, tentant de tout mon être de respirer, je revois Émilie crier mon nom."DANNIEL!!!"hurlait...