- The Human and the Monster -

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J'ai enfin réussi à mettre la musique omg.
Ecoutez la en lisant s'il vous plaît >.<

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X années passèrent et la paix résidait enfin entre les 2 peuples.
Les monstres eurent construit un portail, impossible d'accès sans la détention d'une âme humaine et d'une âme de monstre.
Les humains, quant à eux, eurent presque oublié la présence de leurs ennemis, logé dans les profondeurs de la Terre.

Un petit matin, un humain tomba au sein des ruines.
Désemparé, l'enfant cria désespérément à l'aide.
Asriel, le fils du roi, entendit son appel et ramena ce nouvel ami au château.

Au fil des jours, Asriel et l'humain devinrent inséparables.

Vas y Chara ! Fais la piiiire grimace que tu peux !
...
AAAAAAAAAH !
...
Hé hé hé tu m'as effra- ... Oh non j'ai oublié de retirer le capuchon de la caméra !
...
Quoi ? Tu ne veux pas refaire ? Allez quoi !! Ne te moque pas de moi !!

Le petit humain était considéré comme le deuxième propre enfant du roi et de la reine.

Par exemple, chaque soir, le roi vint raconter des histoires aux deux enfants. Une fois c'était une histoire entre l'amitié d'un humain et d'un monstre, une fois une contine, une fois une aventure avec une princesse, ...
Aussi, la reine leur préparait autant de tarte, à la cannelle ou au caramel, qu'ils voulurent.

Tu te souviens du jour où on a essayé de faire de la tarte au caramel pour papa ?
La recette dit qu'il faut du beurre. Mais à la place... on a versé un bol de Boutons d'or. Tu sais les fleurs de beurre ? Elles ont rendu Papa très malade ! Et maman... bouleversée ! Je me sentais mal mais... j'aurais peut être du rire comme tu l'as fais ?

C'était la belle vie.
L'enfant était certes au sein du territoire des monstres mais il avait désormais une mère, un père et un "frère" qui lui fut la chose la plus importante au monde.

Mais... un jour

...

...

L'enfant tomba malade.
Très malade.
Aucun médicaments n'eurent effet, aucun médecins n'était à la hauteur d'une telle maladie.
On ne pouvait plus rien y faire.
Malgré tout, l'enfant gardait toujours en tête son voeu le plus cher ; revoir les fleurs dorées parsemant son village.

Je.. Je n'aime vraiment pas cette idée Chara...
...
Q-Quoi ? N-non ! Je... Les grands garçons ne pleurent pas...
...
Oui tu as raison...
...
Non !! Je ne doute pas de toi Chara... jamais...
...
Oui ! Soyons forts ! Nous allons libérer tout le monde ! J'irai chercher ces fleurs, je te le promet.

Malheureusement, c'était un voeu irréalisable. Retourner à la surface était bien l'une des dernières choses les plus simples à accomplir.

Le jour suivant,

...

Le jour suivant,

...

L'enfant mourrut.

Asriel, abattu par la perte de son unique ami, prit le corps ainsi que l'âme de l'enfant.
Il se transforma alors en une terrifiante bête assoiffée de puissants pouvoir.
Grâce à l'âme de son ami, Asriel put franchir la barrière séparant les Ruines du monde extérieur.
Il parcourut maintes plaines, toutes bercées les unes que les autres par le magnifique dégradé du coucher de soleil, tout en portant délicatement le corps de son ami.

Puis, il arriva dans un petit village où il y trouva, un magnifique lit de fleurs jaunes.
Alors, il y plaça le corps de l'enfant.

Soudain, des cris se firent entendre.
Les humains virent Asriel déposer le corps de l'enfant.
Effrayés par la bête, ils en ont donc conclus que c'était lui le coupable. Ils ont pensés que les monstres s'étaient décidés à prendre revanche.

Alors, les humains attaquèrent la bête avec tout ce qui pouvait servir d'arme ; fusils, fourches, couteaux, feu, ...
Asriel encaissa chaque coups, chaque insultes.
Il avait le pouvoir de tous les tuer en une fraction de seconde.

Mais...
Il ne fit rien. Rien du tout. Il les laissa faire. Ils pouvaient même le tuer, ça lui était égal. Du moment que le voeu de son ami pouvait être réalisé, plus rien d'autre importait.
Alors, il regarda chaque visage. Chaque visage rongé par la peur.
Chaque visage rongé par la haine et la colère.
Chaque visage...
Asriel sourit.
Il sourit à ceux qui, jadis, eurent tués son peuple.
Il sourit à ceux qui, le ruèrent de coups.
Malgré la douleur, il sourit encore plus, avant de s'enfuir au loin.

Il retourna à la maison avec difficulté.
Arrivé au château, il s'effondra dans le jardin.

... Dans un lit de fleurs jaunes fraîchement écloses ...

Le royaume sombra dans le désespoir.
Le roi et la reine... avaient perdu deux enfants en une nuit...
Les humains avaient, encore une fois, pris tous ce qui leur fut chers...
.
.
.
J... J'ai promis de ne pas ... Non ... L-les grandes personnes ne pleurent pas, pas vrai ...? Alors... Avant que je ne m'en aille... J'aimerais que... Je... S'il te plaît... Promet moi ... Prends soin de Papa et Maman pour moi... d'accord ... ?

- My best friends -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant