A new life is beginning

Chapitre 4

Elle respira un grand coup et entra.

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-POINT DE VUE DE JULIE-

Quand le jeune homme partit de ma chambre en courant, je ne savais comment réagir. J'étais désolée de ne pas me souvenir de lui, mais je n'allais pas lui mentir et me mentir à moi-même en affirmant que je savais qui il était. Je regardai le chirurgien, qui ne savait pas comment réagir. Il comprit que je ne me souvenais pas, d'aucune partie de ma vie, alors je lui posai quelques questions.

- Pouvez-vous me dire quelques choses sur moi ? Je sais bien que vous ne me connaissez pas, mais déjà les principales lignes.

- Eh bien, commença-t-il, tu t'appelles Julie Walters, tu as été admise ici il y a 8 mois suite à un accident. Nous ne savons pas encore la cause, mais la police enquête dessus. Pendant ces 8 mois, jamais personne n'est venu te rendre visite, ou n'a appelé. Nous pensions que tu n'avais pas de famille.

- Oh... Et j'en ai une ? Mais qui est le jeune homme alors ?

- Selon les propos d'Enzo, vous êtes son amie, et vous avez bel et bien une famille.

- Ah... Savent-ils que je suis réveillée ? Pourquoi ne sont-ils jamais venus me rendre visite ? C'est horrible !...

- Je ne sais pas, je pense qu'il faut leur demander directement, ils pourront mieux vous répondre que moi. Sur ce, je vais vous laisser vous reposer, je reviens dans quelques heures pour procéder à des examens plus complets.

Il s'en alla, me laissant seule dans cette chambre. Je réfléchissais à ce que je pouvais faire. Bah rien du coup. Je décidai de me reposer, alors je fermai mes yeux.

Je fus réveillée quelques heures plus tard par le chirurgien qui m'emmena faire des examens.

Lorsque ce fut finit, il m'annonça que je changeai de chambre, étant donné que l'aile où je me trouvai était réservée aux patients dans le coma. J'étais alors rapatriée dans la chambre 205, c'était une chambre simple. Heureusement, car je ne pense pas que j'aurais aimé avoir de la compagnie, déjà que je ne me connais pas moi-même, qu'est-ce que j'aurais bien fait avec quelqu'un qui ne me connaissait ni en noir ni en blanc ? Je m'installai dans le lit, de toute façon je n'avais pas d'affaires, et je me mis à réfléchir. Je ne sais pas combien de temps j'étais restée dans cette position, mais au bout d'un moment, je vis la poignée de la porte se tourner, et quelqu'un entra.

-POINT DE VUE DE MELISSA-

Je tournai la poignée, j'entrai dans la chambre et j'eu un choc. Je revoyais enfin ma sœur chérie, elle était dans un de ces états ! Elle était toute blanche, elle avait vachement maigri. Je ne la reconnaissait presque pas. Je n'osais même pas m'approcher d'elle, je savais qu'elle ne me connaissait pas, du moins qu'elle ne me reconnaissait plus. On se regarda un long moment, puis elle brisa le silence.

- Qui... Qui êtes-vous ?

- Je suis ta sœur Julie, ta grande sœur Mélissa.

- J'ai une sœur ? Tu es ma sœur ?

- Oui... Je suppose que tu ne te souviens pas de moi ?

- Non... Désolée... Mais, dis-moi, pourquoi n'es-tu jamais venue me rendre visite ?

Je fondis en larmes, si je lui racontais la vérité, elle n'allait jamais me croire. C'était impensable que ce soit passé comme ça, et pourtant, c'était l'entière vérité.

*FLASHBACK, 9 MOIS PLUS TOT*

-POINT DE VUE DE MELISSA-

Enfin ! Julie est enfin diplômée ! J'ai tellement sauté de joie pour cette nouvelle ! Papa était tellement ému, il faut avouer qu'il avait presque perdu tout espoir, Julie avait beaucoup relâché ses études, et selon papa, c'était de la faute de ses « amis », mais je pense qu'il y avait quelque chose d'autre derrière tout ça.

Nous (Papa, Julie et moi) rentrâmes à la maison, puis papa décidai de fêter son diplôme au restaurant, rien que nous 3. Nous nous rendîmes alors dans un restaurant plutôt chic, mais heureusement il restait de la place.

Au bout d'un moment, Papa sortit une enveloppe de son sac et la tendit à Julie.

- Ma chère Juju, je veux t'offrir un cadeau digne de ce nom, j'espère qu'il te plaira, tu en as rêvé pendant très longtemps, et tu mérites amplement de l'avoir !

Julie pris l'enveloppe, l'ouvris et hurla de joie.

- LE TOUR DU MONDE ? sérieusement ? oh mon dieu je suis trop heureuse papa tu te rends pas compte !!!! mais attend, il y a qu'une place ? ça veut dire que je pars toute seule? Tu me laisse partir seule ?

- Non, je me suis dit que tu méritais amplement de prendre une année loin de nous tous, ça te ferai le plus grand bien.

- Non mais mon dieu je suis trop heureuse là c'est trop cool je vais pouvoir tout visiter !!!!!

- Exactement, tu pars dans 2 jours, le temps de préparer tes affaires et on va à l'aéroport.

J'étais vraiment ravie pour ma petite sœur, son rêve allait se réaliser, elle nous soulait avec ça depuis des années ! Elle va vraiment me manquer, mais ça sera vraiment bénéfique pour elle !

*FIN DU FLASHBACK*

-POINT DE VUE JULIE-

- Voilà le contexte, me dit-elle.

Je regardais ma sœur, interloquée. Donc comme ça j'ai un père, une sœur, j'ai eu mon bac, je suis partie faire le tour du monde mais je me retrouve à l'hôpital... C'est quand même bizarre comme situation. Je la regardais, elle semblait stressée, et ça paraissait plausible, je suis sa sœur et j'ai été à deux doigts de...

Attendez, j'ai failli mourir ! Mais pourquoi il n'y a eu personne à mon chevet pendant tout ce temps ? J'ai l'impression qu'elle ne veut pas me dire la vérité, par crainte, ou par honte.

- Melissa ? l'appelai-je.

Elle leva la tête, soupira un grand coup, et me dit :

- Je... Je n'en sais rien pour te dire la vérité. Tu ne vas certainement pas me croire, et je n'arriverais même pas à me croire si j'étais à ta place, mais, je n'avais aucune, je dis bien aucune, je n'avais aucune idée que tu étais ici, entre la vie et la mort pendant tout ce temps, alors que je te pensait à l'autre bout du monde, t'amusant, profitant de ta jeune vie, voyageant, rencontrant de nouvelles personnes, de nouveaux paysages, de nouvelles cultures... Je t'imaginais, comme tout le monde, en train de vivre ton plus grand rêve, mais j'ai appris il y a quelques heures que c'était un énorme mensonge, que tu avais été ici, pendant 7 mois, loin de notre maison, sans que personne à part notre père ne le sache.

Je ne savais même pas quoi répondre, tant de questions se bousculaient dans ma tête, mais aucun mot ne sortait. Je réussi quand même à répondre ce que je pensais.

- Mais, c'est totalement insensé ! Pourquoi mon père aurait caché à ma famille et à mes amis mon état ? Pourquoi ne serait-il jamais voir sa propre fille, son sang ? Je n'arrive pas à croire une chose pareille, c'est totalement déconcertant. Je suis désolée, mais je n'arrive pas.

- Pourtant, tu devrais la croire, car c'est l'entière vérité, dit une voix du coin de la porte.

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Et voilà, la suite est postée, elle est plus longue que d'habitude, j'espère que ça ne vous dérangera pas. J'espère que ça vous a plu, gros bisous!

-Marilyn-