Exploration

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"À cette place,
De l'espace,
La lumière ne s'efface,
Et toujours un matin qui ne passe.
c'est là ou tout les vents se croisent,
Le temps s'arrête, et les cœurs se froissent. "

En fait, en voyant le tout, j'ai remarqué que tout était clair, et que la lumière était juste plus clair qu'autre chose de l'autre côté, le noir lui n'était pas noir, et la lumière fondait vers le jaune, mais même sans, tout était clair pour ma vision. J'avais du mal à bouger, alors, j'ai préféré penser, réfléchir, et me détendre, dans cette folie de silence, je sentais quelque chose me caresser entièrement le corps, mais ce n'était pas une atmosphère habituelle, je ne sentais pas les vents, comme rien ne me venait à l'écoute, et toujours, toujours je réfléchis, "si seulement je rêvais comme ça plus souvent.. " et petit à petit, je reprends mes sens en main, j'ai eu un raisonnement de science, "et si en fait, je m'étais pris un coup de froid en m'allongeant, et ça a perturbé mes sens? au point de ne plus rien sentir, ni même entendre.", alors, pour m'enlever ce doute, je décide de faire un test hors du mouvement corporel, mais un mouvement sonore, et je fis un léger son, que j'ai pu entendre, ça m'a rassuré, ça prouve bien que je peux encore entendre, et ce silence est bien réel donc. A force, j'ai réussi à bouger mes articulations, et à me déplacer peu à peu, ce qui me rassura encore plus, mais d'un coup, je senti que je ne respirais pas, et cela depuis que je suis là, pour le confirmer, j'ai regardé ma cage thoracique, et oui, effectivement, elle ne bougeait guère, bien que j'essaye de respirer, rien, et à force, j'ai finis par hurler "MERDE!" et cela sans ouvrir la bouche, et s'est partie en raisonnant, j'ai compris alors, j'étais même sûr que ce n'était qu'un rêve où régnait la folie. Vu que je n'ai pas besoin de respirer pour survivre, autant en profiter d'être tel un mort, et j'ai essayé, par seule pensées, me déplacer, les yeux fermés, pour ne pas me laisser influencer par l'image qui m'entoure. Et ainsi de suite, et je finis par sentir, que je bouge, et en ouvrant les yeux, c'était comme voler, mais la vitesse était déplorable, on aurait dit une vieille voiture qui a fait sa vie. En me dirigeant vers le côté de mon dessin, les nuages aux clignotement blanc, curiosité chatoullait mon âme, et envies brulaient mon esprit, je voulais à tout prix, continuer le dessin que je n'ai su accomplir, même si ce n'est pas sur une feuille qui finira brûlée, déchirée ou perdue, mais dans mes pensées, gravée dans ma mémoire. Et plus je m'approchai, plus une sensation bizarre m'envahissait, comme si mon coeur s'emballait, mais inhumainement, au lieu de battre plus vite, ou moins, je le sentais disparaître de moi, mon corps, lui, se chagrinait, de perdre encore un membre de sa famille, sans raisons explicable par sa cause. Et plus j'avançais, plus le partie concernée de mon coeur, se resserrait sur elle même, ça se compressait, sa s'enfonçait, pour à la fin, arrivé à un point, où je me senti léger de beaucoup de grammes en un seul coups, et ce fragment de seconde, ne dura tel son nom, le clin d'oeil, mais un moment qui transperça ma mémoire sensuelle. Ce n'était pas un couteau qui m'avait poignardé, ou qu'on me l'ai arraché, mais l'organe en lui même a disparut, dire que j'ai eu prévention, que mon corps suppliait l'arrêt de ma démarche vers sa fin, mais les instinct m'ont guidé ici, sur un point, où je pense que mon coeur n'est à présent qu'un trou noir, qui aspirera vers le même sort, le reste de mon intérieur. Peu importe, ce qui est fait est fait, et il ne me restait que petite distance avant d'arriver à entrer dans le nuage. Et en arrivant, ma main s'avança vers le devant, une posture de superman, quoi de tel pour un vol vers la découverte, mais à une certaine distance, je sentis une différence inimaginable d'atmosphère, et ce ne fut que sur ma main, le poignet en était la limite, à la fois, froid, mais chaud, c'était comme léger, mais ma main tombait vers le bas, comme si une force, tel la gravité la portait vers cette direction, c'était doux, mais ça me transperçait la peau, et d'un coup, je repris ma main vers moi, et j'ai resenti une légère brise sur mon visage, avant d'entendre une colère semblable à celle de Zeus, un tonnerre brisa le silence.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 13, 2016 ⏰

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