Il était une fois, dans un champ immense peuplé de nombreux végétaux, une gracieuse aubergine du nom de Leiafe. Elle avait une voix aigu, un fort embonpoint et avait la réputation d'être un vrai moulin à paroles.
Un jour, elle décida de se promener au quartier des concombres, afin de prendre quelques nouvelles de Monsieur Combrecon, dont la rumeur disait de lui qu'il ne disait que sottises et stupidité. Entres-nous, cher lecteur, j'ose confirmer cette rumeur, il est vrai qu'il aimé faire rire son entourage. Voyez-vous, la curieuse aubergine prêta l'oreille à une subtil conversation entre Monsieur Combrecon et sa femme : « Chérie, savais-tu que Madame Courgette avait fini dernière lors du marathon du 150 mètres ? Haha ! » Après avoir entendu ces paroles, tout excitée, Leiafé s'en pressa de partager la nouvelle. Tout d'abord, à Monsieur TerredePomme qui éclata de rire, puis à Mademoiselle Sadela, étant la meilleure amie de celle qui est en question. D'ailleurs, je précise bien qu'après avoir entendu la nouvelle, Mademoiselle Sadela coupa toute relation d'amitié avec celle qui était auparavant sa chère amie. Madame Courgette appris la nouvelle la concernant, alors qu'elle était partis quelque part et pour quelques jours, furieuse elle demanda à son ancienne amie, qui lui avait raconté cette ridicule rumeur, la réponse ne fut point attendu, c'était Leiafe !
Pendant ce temps, la gracieuse aubergine à l'oreille bien fine mais à la langue bien pendue décryptée avec bien du mal ce que cette voix si grave avait à dire de la bouche de Monsieur Terredepomme. Cependant, la nouvelle à moitié entendue est tellement grave qu'elle fera « fureur !» s'écria avec tout enthousiasme Leiafe. Cette rumeur concerné désormais Monsieur Tomate, dont on dit que c'était lui qui aurait sans doute arraché avec tout mon respect, les si beaux cheveux du fils du Roy des légumes, le Prince Tecarot. La nouvelle traversa tout le champ, jusqu'au Roy des légumes qui décida d'exécuté Monsieur Tomate, mari de Madame Tomate, père de six enfants. Après avoir perdu son mari injustement, la mère si triste et déshydraté ne sortit jamais de chez elle, afin de protéger sa seule famille qui lui reste, ses enfants. Leiafe ne fut pas touchée par cette triste nouvelle et n'avais pas envie de partager celle-ci.
Elle décida de faire un tour, près de la maison de la famille Colisbro, elle tendue l'oreille à la fenêtre de la chambre où se trouvait les deux vilaines petites filles Colisbro à peine âgée toute deux de six ans. Voyons à quel point Leiafe recherche toute nouvelle rumeur chez n'importe quelle personne. Je rapporte ainsi la conversation entre les deux jumelles : « Ma sœur, savais-tu que mon cher camarade de classe, le fils du boucher Monsieur Persil, avait fait ses besoins dans les sanitaires réservé aux filles ? », elles éclatèrent de rire. Leiafe, toujours près de la fenêtre lumineuse, à l'air mesquine, divulgua partout cette rumeur. Même Monsieur Persil ne fut pas excepté à le savoir, c'est alors qu'il donna la leçon à son fils, celui-ci supplia à son père d'arrêter. Cependant, il continua à sermonner son fils et lui priva de tous ses biens les plus chères. Le pauvre enfant, si timide ne voulait point avouer que c'était son unique ami Basilic, qui était rentré aux toilettes des filles. En effet, c'est un secret, et vous savez bien que les secrets, ne se dévoilent point, n'est-ce pas ?
C'est alors qu'un jour, alors que Leiafe était souffrante qu'elle ne pouvait quitter son lit. Une nouvelle toute aussi inquiétante traversa le champ. C'était à propos de la Reine Tecarot, qui s'était faîte voler son précieux collier de perles, le jour même. De plus, cette nouvelle concerné également Leiafe, tous les légumes, hormis sa seule amie Madame Poispetit, dénoncés Madame Aubergine qui serait coupable du vol, en raison sûrement, nous n'en sommes point sûr, d'une folie de coquetterie. Madame Poispetit s'en pressa de raconté la mauvaise rumeur à son amie, elle fut extrêmement choquée et ne put sortir un mot, lorsque les gardes du champ vénèrent arrêter Madame Aubergine.
Je rapporte à propos de la rumeur que même son propre avocat, Monsieur Avocat, ne voulait la défendre, car disait-il qu'elle ne disait que chansons et de ridicules fausses rumeurs, et qu'elle serait capable même d'en sortir une autre tout aussi absurde pour son dernier souffle. Allons voir, ce que cette pauvre Madame Aubergine allait endurer. Sur une place très populaire du champ, nous assistions tous à l'exécution de Leiafe. Au regard de ses nombreuses victimes et habitant du champ, nous restions tous silencieux mais ouvrions grand oreille pour entendre les dernières paroles de Leiafe : « Rumeurs... Absurdes »
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Leiafe
General Fiction"Leiafe" est une aubergine à la langue bien pendue ! Mesquine et naïve, elle n'hésite pas à raconter tout ce qu'elle aurait* pu entendre. Cependant, les rumeurs absurdes ne méritent pas d'être partagé...