Rencontre inconnue

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Ce soir là, j'allais à un festival. Accompagnée de Amy et Guerra, j'étais sûre de passer une merveilleuse soirée.

La route fu longue mais gorgée de désir à arriver à destination.

L'endroit était énorme, une foule en délire dansait sur le rythme des basses, les lumières du site donnaient des effet rouge et bleu à nos visages. La chaleur laissait dévoiler les corps de chacun.

Installée à un bar, en attendant nos bières, on discutait. J'observais cet endroit avec des yeux émerveillés. J'aperçus même une forêt tout prêt.

Boissons servies, on partit s'installer dans l'herbes. Capuche sur la tête, sac sur le dos, j'allais m'eclipser pour un laps de temps, après plusieurs heures a être rester assise en tailleur. Pas après pas, je savais où j'allais. J'arrivais bientôt à la limite entre le festival et la forêt, et j'approfondis mon chemin.

Un tronc d'arbre mort m'offrait une place confortable. Je posa mon sac, retirait ma capuche de ma fine veste, et sorti ma substance de mon sac à dos. Je commençais à rouler la chose. Je pris mon briquet, posa le joint entre mes lèvres, et actionna le feu.

-Tu me laisses une taff?

Je ne reconnu pas cette voix, que je mis aussitôt ma capuche sur mon visage.
Le garçon s'assit à côté de moi sur cet arbre. Je n'ai pas osé le regarder tout de suite dans les yeux, alors j'ai continué à regarder mes pieds.

Je tirai une dernière taff et je lui tendis le spliff. Il le prit avec délicatesse et me remercia.

-Si j'en avais le droit, je légaliserait ça.
-Et moi dont.

Un blanc remplissait l'endroit.
On ne se regardait toujours pas. On se contentait simplement de se passer le joint de mains en mains.

-Avec qui es tu venue ici?
-Deux amis à moi, pourquoi cette question?
-Parce que quand je t'ai trouver, tu étais seule.
-Je me suis éclipsé pour venir fumer ici.

Il sortir de sa poche un joint aussi, finement rouler.

-Je dois en conclure que tu es venu faire la même chose que moi?
-Effectivement, on avait le même but.

La discution commençait à se faire, de plus en plus de mots échangé, de plus en plus de passes de joint ou de clopes. On est surement rester là pendant une ou deux bonnes heures.

Je ne savais les choses les plus importantes de lui, du genre; son nom, son âge, son adresse, son école. Mais je connaissais d'autres choses, toutes autant intéressantes pour moi. Il fumait, il aimait la forêt, la nature, s'éclipser, les rencontres, et la nuit aussi. Il aimait s'évader.

Plus le temps passait, plus il était lent. Toujours assis sur cet arbre mort, à raconter des petites anecdotes de la vie, puis en pleins bad, on se mit à danser.

La lumière était fort sombre, je ne pu qu'apercevoir réellement son visage souriant grâce aux eclats de rire qu'on eu, soit pour le fait qu'on dansait très très mal autant l'un que l'autre, soit à cause de cette beuh surement un peu trop bonne. J'opterai pour les deux. La musique se fesait toujours entendre aussi fort ici, les rigolades augmentissait, on aurait pu croire que pendant un petit temps, on était heureux.

Le problème, c'est ça. Pourquoi déclencher le bonheur si on sait qu'il ne sera pas éternel?

À qui est ce sourire?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant