Partie 2

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En montant des escaliers, Jade aperçue sur le mur,  face à elle, la présence d'un tag bien étrange. Ce mur était un peu le bloc-notes des passants ou des jeunes. Elle ne savait pas trop. C'est la première fois depuis 1 mois que quelque chose l'attirait sur ce mur. Le mot inscrit était: "gravée". Ses mains se mirent à trembloter.

Elle ne savait pas la raison de sa peur subite et restait complètement désorientée face à son comportement.

Son inconscient recollait certainement les morceaux de son passé.

Apres avoir pris une douche froide pour se ressaisir, elle se jeta sur son canapé et s'enfoui sous son plaide bien chaud.

Demain elle lui dira qu'elle ne veut plus le voir, pensa-t-elle. Elle avait changé d'avis. Oui, elle se fichait de lui en réalité. Son obsession était du à son côté immature et gâté qu'elle ne voulait pas admettre.

Pour elle, être amoureuse voulait dire être dépendante.

"Horreur ! "C'était une torture.

Jade voulait être aimé par les personnes qu'elle appréciait. Cela était essentiel pour elle, en revanche elle s'était fixé une limite et ne voulait aimer personne plus que son mérite. Bien évidement, il demeurait des exceptions.

Elle devait prouver à tout le monde et tout les jours qu'elle était capable de tout faire. Le pire dans tout cela, c'était ses moments d'incapacité: Elle étalait ses raisons comme s'il s'agissait du théorème de Pythagore.

Alors que personnes doutaient de ses capacités à être indépendante.

21 heure, Maeva et Julie vinrent enfin.

Jade avait préparé pour elles des pizzas faites maison, accompagnées d'une salade qui paraissait délicieuse. Elle était heureuse de les recevoir. C'était pour elle un don de soit. Pour Jade c'est une évidence, "Chaque personne qui donne de son temps à autrui faisait un don "
Elle avait des principes assez étranges et extrêmes certaines fois.

Les filles se mirent à table et passèrent la soirée à rire de tout et particulièrement des événements survenus la veille. Maeva et Julie décrivaient leur soirée comme exceptionnelle. Paraît-il qu'elles se souvenaient du début mais la fin restait "suspicieuse" disaient-elles, presque morte de rire. Jade fit le choix de glousser avec elles plutôt que pleurer.

Les trois amies se glissèrent ensuite sur le canapé pour visionner le film Django.

Une rage extraordinaire les possédaient pendant se genre de film. Mais elles étaient friandes de voir et revoir les exploits de l'abus humaine. C'était après tout "des histoires qui s'inspiraient de la réalité" on savait deja que "l'esclave" s'en sortira. Donc tous le monde se rends au cinema sans complexe. N'est-ce pas?

Django, c'est l'histoire d'un "esclave" Noir qui subit des atrocités, tout le long du film il est le témoin des plus grandes violations fait aux droit de l'homme, par les américains. Le plus surprenant c'est que les américains on le don de réaliser sans complexe ce genre de film.
Savez vous qui sauve Django?
Un blanc !

"Hollywood est plus magique que bolywood ! Je le dis ! Je le repette ! Je le Crie !" lença Julie.

Maeve : chuuut ! Tu soul !

Jade, quand à elle, se décrocha profondément pendant la scène des chiens enragés. Ses yeux fixèrent le mur, elle ne voyait plus les images, son coeur ne battait plus ses larmes coulaient il n'y avait plus que les aboiements sauvages des chiens qui faisaient écho dans les profondeurs de son ouïe.

Il y avait un cri d'enfant et celui d'une femme aussi, mais ils ne provenaient pas du film. La voix de la femme était roque, déchirante, désagréable. Il est difficile de distinguer la raison de leurs douleurs tellement les cris étaient perçants et infiniment long. C'était insupportable.

1, 2 , 3 4 5 ! Stoooop ! Pensa-t-elle dans son plus grand silence. Elle c'était entraîné à faire cet exercice sans utiliser sa voix. Elle s'entraînait notamment en fournissant beaucoup d'efforts pour oublier vite les choses tristes, angoissantes, compliqués, frustrantes.

Oui, pour elle l'oublie était une grâce.

Elle disait que c'était humain et vitale pour l'homme. D'ailleurs elle se sentait exagérément soucieuse des problèmes d'autrui et elle pensait qu'il fallait éponger d'avantages certains événements.

Un jour elle se demanda secrètement "qui se fait du soucis pour moi ?" Puis s'exclama : "Mais oui suis-je bêtes ! j'ai pas de problèmes " puis elle rigolait telle une dégringolée.

Je suis navrée mais oui Jade est égoïste.

Le film finit, Maeve et Julie s'endormirent sur le canapé. Jade, ramassa la table, la cuisine puis le salon.

Elle avait décidé qu'elle ne regarderait plus ces films. Elle était fière d'elle, telle une sotte qui avait l'impression d'avoir mené le combat le plus signifiant du monde. C'était pour Jade déjà trop penser.

Il faisait tard, il fallait se coucher désormais.

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