Chapitre 4: Une seule goutte

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Tout aller bien jusqu'au moment où je l'ai vue. Elle était revenue.

La vieille femme aux cheveux gris était assise au bout de mon lit, elle me fixait. Au début j'ai cru que c'était mon imagination qui me jouait des tours donc j'ai fermé mes yeux bien fort puis j'ai re regardé au bout de mon lit mais elle était toujours là. Je commence à paniquer et je recule en criant. Mes amies me regardèrent d'un air étonnées.

— Que ce passe-t-il ? Me demande Emilie qui était juste à côté de la vieille dame.

— Mais là !! Vous ne l'a voyait donc pas ?! À côté de toi Emilie bon sang ! Dis-je en criant et en montrant la dame du doigt.
Les filles se retournèrent et me regardèrent comme si j'étais folle.

— Il n'y a rien... Gwen es-tu sûre que ça va ? Me demanda Sarah.

— Ça doit sûrement être là fatigue... Tu veux qu'on te laisse te reposer ? On reviendra demain si tu veux. Me dit Eolia.

— Euh ... Oui, ok ça marche désolée, je suis fatiguée... à demain les filles. Dis-je en faisant tout mon possible pour ne pas regarder la dame. On se fait la bise puis elles descendent de ma chambre. Je respire un grand coup et regarde le bout de mon lit. Elle était toujours là, je me lance une bonne fois pour toute :

— Qui êtes-vous ? Et que faites-vous sur mon lit ?! Lui demandai-je. La femme me regarde sans me répondre pendant deux longues minutes. Puis elle me répond :

— J'attends que tu fasses ton travail, mais apparemment je suis tombée sur une débutante...

— Mais de quoi parlez-vous ?

— Je vois qu'on ne t'as rien dit... Bon je vais devoir t'expliquer alors... Je m'appelle Roselyne et je suis morte, ce que tu vois c'est un fantôme. Je veux partir dans l'autre monde, le paradis et pour ça il faut voir le passeur. Donc toi.

— Euh... Désolée mais je ne vois pas de quoi vous parlez, vous vous êtes sûrement trompée de personne. Répondis-je en secouant la tête.

— Non je suis sûre que tu es un passeur, ça se voit à tes ailes. Mais je n'ai pas le temps de t'expliquer ce n'est pas mon rôle. Donc la seule chose que tu as à faire est de prendre ma main gauche entre les tiennes et de voir si je dois partir en Enfer ou au Paradis.

J'hésite si ça se trouve tout est faux ... Mais je n'ai rien à perdre et une fois que ça sera fait elle ne m'embêtera plus. Je lui pris donc sa main gauche et au moment même où nos mains se touchent je sui parcourue de frissons. Je ferme les yeux et des images se mettent à défiler. Puis une onde de bien-être m'envahie. Je lâche ses mains et j'ouvre les yeux. Roselyne me regarde et me dit:

— Alors ? Quel est le verdict ? Je vais au Paradis ?

— J-je ne sais pas ... Comment pourrai-je le savoir ? Demandai-je un peu confuse.

— Normalement tu dois le ressentir si tu as senti une onde positive c'est que je peux aller au paradis, par contre si tu as senti une onde négative limite cruelle c'est que je dois aller en enfer... Alors qu'as tu ressenti ?

— Euh... C'était positif. J'ai comme ressenti une sensation de bien-être...

— Ouf... Je peux aller au Paradis! Maintenant faut que tu me fasses passer. C'est très simple il suffit juste que tu te piques le doigt avec une aiguille et que tu verse une goutte de ton sang sur mon front.

— Vous êtes sûre? Parce que j'ai horreur du sang... Répondis-je dégoutée.

— Oui mais ne t'inquiète pas juste une petite goutte ça ira vite je te le promets.

Je vais chercher une aiguille à contre cœur et me pique le doigt. Je grimace. Une goutte de sang tombe par terre je m'approche de Roselyne et pose mon doigt sur son front. Je retire mon doigt, son front commence à briller à l'endroit où mon doigt était posé un peu plus tôt, puis tout son corps ce met à briller. Un sourire ce dessine sur ses lèvres, elle lève les yeux vers le ciel comme si elle y voyait quelqu'un. Puis son corps se propage dans les airs, elle a disparu. Je m'assieds dans mon lit choquée, j'ai l'impression de rêver. Ce n'est pas possible, je m'allonge dans mon lit, il est déjà 23h. Une bonne nuit de sommeil me remettra les idées en placent. Je m'endors et tombe dans un profond sommeil.

Light Or Darkness [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant