Bip-bip-bip-bip-bip!
Bip-bip-bip-bip-bip!
Humph.
Je déteste mon réveil! Surtout quand c'est lundi matin.
J'ai eu une nuit agitée remplie de rêves bizarres et de ma meilleure amie, Mérida.
Je me lève difficilement de mon lit et je descends à la cuisine, où m'attendent sûrement mes céréales favorites. Je déteste descendre les escaliers le matin. Mes jambes sont encore fatiguées et engourdies et je tombe souvent.
Quand j'arrive à la cuisine, je découvre avec étonnement ma mère et la mère de Mérida qui discutent avec un air grave et désolé.
Ma mère, Marise Laplante, est une mère très présente. Elle est artiste et j'adore tout ce qu'elle fait. J'ai d'ailleurs hérité de son talent en dessin, mais je n'ai malheureusement pas la patience d'or qu'elle a.
La mère de Mérida, Pénélope Vaudreuil, est une femme formidable. Je l'ai toujours adoré. Je peux sentir l'odeur de sa lasagne maison à des kilomètres à la ronde. Juste d'y penser, ça me fait saliver.
Mais là, il se passe quelque chose, je le sens. Depuis quand Pénélope vient-elle chez moi un lundi, à 6 h 30 du matin?
-Bonjour, Iris, m'interpelle Pénélope d'un ton sérieux et d'une voix tremblotante qui ne lui ressemblent pas.
-Bon matin! dis-je d'une voix plus joviale pour détendre l'atmosphère.
Elle se tut.
Bon.
Je sors mes céréales, le lait, un bol et une cuillère et je m'installe à table. J'ai le regard posé sur mon bol, et malgré ça, je sens leurs yeux rivés vers moi, et ça me fâche. Me pensent-elles vraiment si idiote? Croient-elles vraiment que je trouve ce moment normal?
***
Après quelques minutes dans ce silence inconfortable, ma mère se décide enfin à parler.
-Iris.
-Hmmm?
J'ai la bouche pleine, ce n'est pas vraiment le bon moment.
-Je... Pénélope a quelque chose à te dire.
-Oui? dis-je en m'adressant à la mère de mon amie.
Encore ce silence.
-M-Mérida, elle a... elle a eu un...
J'ai un mauvais pressentiment.
-Continuez, s'il-vous-plaît, dis-je la voix un peu tremblotante.
Pénélope prend une grande respiration, et se lance :
-Mérida a eu un accident. C'est pour ça qu'elle n'est pas allée à votre rendez-vous. Elle est décédée dans l'ambulance qui l'emmenait vers l'hôpital.
Mon cœur arrête de battre.
C'est impossible! Non, elle ne peut pas mourir! Je regarde le calendrier, et pourtant nous ne sommes pas le 1er avril!
Quand je comprends que ce que Pénélope m'a dit n'est pas une blague, je cours m'enfermer dans ma chambre.
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Salut, les gens!
Chapitre plus long, cette fois. J'espère que vous avez apprécié!