Chapitre 6

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Après avoir pleuré dans ses bras elle me chuchota "Je suis désolée je ne savais pas ... à propos de ta sœur."

*Flashback*

Depuis la mort de nos parents, Mia et moi, nous nous étions renfermées, on avait dû prendre un professeur particulier, Monsieur Hirtz, un gentil prof, attentionné et avenant, c'était un brun aux yeux bleus.
Je sortis de mon cours particulier avec une excellente note en Histoire, la matière que j'aimais le moins, je voulais la montrer à Mia tellement j'étais fière. Je criais en rentrant chez ma famille d'accueil "MIA" je n'entendis aucune réponse, je décidai d'aller la
chercher dans sa chambre mais elle n'y était pas, je la cherchai  partout: salon, toilette, garage, jardin... mais elle n'était nulle part quand je vins devant la salle de bain j'essayai d'ouvrir cependant la porte était fermée à clés, je toquai à la porte, je l'appelais mais rien n'y faisait elle ne répondait toujours pas. Prise de panique, je courus à ma chambre pour chercher un double des clés, une fois revenue devant la salle de bain, je priai le ciel qu'elle n'ait rien, qu'elle n'ait rien fait d'horrible. Lorsque j'ouvris la porte, je vis Mia... Inerte dans cette baignoire remplit d'eau prenant peu à peu la couleur rouge celle du sang, je restais figée, mon corps tremblait, mais d'un coup je décidai de me ressaisir. Je m'approchai le plus rapidement possible de Mia et vis toutes ces marques sur ses bras, dont une au poignet, une énorme entaille, je ne l'acceptais pas: NON ! Elle n'était pas morte, elle va se réveiller et crier "bouh alors je t'ai fais peur ?Ahah je t'ai eu c'était une blague. " Je la secouais et je criai "MIA ! ouvre les yeux, ne me laisse pas toi non plus ! Je t'en pris... Je t'en supplie ouvre les yeux ! Réveille toi !!" Mes larmes roulaient à flot sur mes joues et en entendant mon vacarme "mes parents", ceux de la famille d'accueil vinrent à la salle de bain, mais en voyant ma sœur immobile, ils n'en firent rien, ils ne réagissèrent même pas, ils restèrent là , impassible, à parler d'argent, de soins qui coûteront cher. En les voyant là, plantés à ne rien faire je les regardais et me mis a les supplier du plus profond de mon être "Sauvez-la... Je vous en supplie... Aidez-la... Ne la laissez pas mourir... Elle est mon unique famille." Après ces mots, ils décidèrent d'appeler une ambulance mais elle n'arriva pas assez vite, le temps qu'elle arrive il était déjà trop tard... Je les haïssait ... Je me haïssais... J'aurais dû remarquer son mal être, l'aider à traverser ces épreuves et même la sauver... Eux auraient pu faire quelque chose mais ne l'avaient pas fait... Ils ne méritaient pas de vivre.
Le lendemain, je trouvai une lettre, elle m'était adressée, elle me venait de ma sœur, Mia.

*Fin du flashback*

À l'âge de 11 ans j'avais retrouvée ma sœur morte.

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