Chapitre 24

434 24 5
                                    



Il avait dit qu'il reviendrait bientôt. Ça fait 5 semaines et j'ai l'impression qu'un siècle s'est écoulé. J'ai besoin de lui. Besoin de le voir. Besoin de lui parler. C'est tellement dommage que l'on se rend compte à quel point une personne nous est indispensable seulement quand elle n'est plus là. Les cours étaient redevenus comme avant. Vides. Sans espoir. Sans aucune motivation, je me levais chaque matin. J'avais perdu cette petite part de bonheur qui avait comme prénom Louis. Je me suis attaché à lui. Beaucoup trop. Trop rapidement aussi. Comme si à force de le détester, j'étais devenu beaucoup plus accroché à lui. Et ça c'était transformé. Je l'aime putain. J'arrive pas à y croire. Comment est-ce que c'est possible ?

                             •

Une autre journée monotone s'annonçait. Il faisait plutôt froid aujourd'hui et je fus étonnamment content d'entrer dans l'établissement chaud qui abrite nos salles de cours. Autrement dit le lycée. Les gens avaient les joues rouges à cause du froid et je me dis que les miennes devaient l'être aussi. J'arrivai devant ma salle de cours, de maths-youpie-, et entra dans la pièce. Je me stoppa net quand je l'aperçu. Celui qui avait disparu pendant plus de 5 semaines. Celui qui n'avait plus répondu à mes messages. Celui qui m'avait laissé m'inquiéter. Celui que j'avais embrassé après qu'il m'ait dit qu'il m'aimait. Je fus pris de panique et fis vite fait demi-tour. Je pouvais pas le revoir maintenant. Je ne m'y étais pas préparé. J'entra dans l'infirmerie en trombe. J'étais presque en sueur. Je tremblais. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait.

"Bonjour ? Est-ce que je peux vous aider ? "

Je me tourna doucement et vis avec mal l'infirmière. J'allais lui répondre mais ma vue se troubla. Je ne voyais plus qu'une multitude de points noirs et mes jambes étaient devenues complètement ramollies. Je m'effondra par terre.
-
-
J'ouvris péniblement les yeux pour me trouver face au plafond de la salle-même où j'étais tombé. J'étais couché sur un canapé confortable et mes jambes étaient dessus une tonne de coussins, sûrement pour les maintenir en hauteur.

" Tu as fait un petit malaise rien de grave. " me sourit l'infirmière. "Tu peux te lever ?"

Je réussi à me tenir sur mes deux jambes, la remercia, puis rentra chez moi. Il était seulement 9:30 mais je ne voulais toujours pas le voir. Je ne pouvais pas. J'allais faire semblant d'être malade et ça passera.
Arrivé chez moi je m'étala sur mon lit. J'étais épuisé. Je ne dormais plus la nuit. Du moins très peu. Le manque me rongeait. Mes pensées ne s'arrêtaient jamais. Mais maintenant qu'il était là ? Qu'allait-il se passer ?

Quand on s'habitue à un mal, c'est difficile de croire que c'est peut être la fin de ses souffrances. C'est difficile de croire au bonheur, par peur que la rechute soit encore pire.




:) voilaaaaaa j'espère que ce chapitre vous plaît ( j'essaye vraiment mais je n'arrive pas à faire des chapitres plus longs désolé :( )

-Luna xx

Through the dark { larry }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant