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Sonne l'heure,
Je me retourne encore, et d'un regard d'envie
Sur la face des mers, sur la face des monts
La vie.
Tous ses jours passeront, ils passeront en foule
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts ou roule
Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière.
Je m'en vais
Au vent mauvais
Déjà plus de mon enfance
J'étais à seize mille lieus du lieu de ma naissance
Un océan d'étoile
Se dessinais sur la toile
Le grand mystère
Qui soit sur terre
Rêve apaisants
Bercés par l'écume vibrante
Le songeur ailé, l'âpre athlète
Et je traînerais la comète.
Jusqu'au seuil de l'ombre et du cide,
Que garde la meute livide
Je ferme les yeux
Tourner vers les cieux
En te disant adieux.

Le rêve infini

PoésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant