Partie 4.

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J'étais devant la salle de cours en attendant mon professeur d'arts, c'était mon cours préféré et le seul de mon lundi après-midi.

Après ce cours j'irai à l'agence m'entraîner, j'en avais besoin, besoin de retrouver mes sens, qui sait? Je re verrais peut être mon père.
Je voulais lui cracher au visage toutes les nuits que ma mère et moi avions passer à pleurer, à hurler, les jours que j'avais passer dans ma chambre sans aller à l'école, les semaines que ma mère avait passer sans manger, sans sortir de sa chambre.
Cet homme avait gâcher nos vies, c'était sa faute si maman avait rayer l'agence de ma vie, et je n'hésiterai pas à lui rendre tout le mal qu'on a eu par SA faute.

Le professeur arriva devant moi, avec un regard de pitié.
Pourquoi il me regardait comme ça?

-Pourquoi tu pleure Soria?

-C'est pas votre problème.

À vrai dire, je ne savais pas moi même que je pleurais, et pourquoi je pleurais, sérieux je n'avais jamais pleurer depuis que mon père était partit, pourquoi je le faisais maintenant merde?!!

-Soria, si tu as des problèmes tu peux m'en parler.

-Mais laissez moi, c'est pas vos problèmes, mêlez vous de votre vie, j'en ai pas besoin de votre aide et de votre pitié à la con.

-Soria..

-Laissez moi.

-J'ai vu Sofiene Amari et Sophie Ravell, ils rigolaient si c'est pour ça ne te mets pas dans des états pareils hein..

-Ne me parlez pas de ce con et de cette fille.

-Je vois.

Je détestais Sophie Ravell, elle m'avait fait vivre l'enfer au collège.
J'étais son amie, mais elle me prenait pour une chienne et n'hésitait pas à m'humilier devant tout le monde. Un jour elle a baisser ma robe devant tout le monde et je me suis retrouver en sous-vêtements devant la moitié du collège, j'étais en troisième.
Et c'est depuis cette époque que je la déteste au plus au point.

Je n'arrive même pas à croire que Sofiene rigole avec elle...
C'est vrai un jour elle a fait courir une rumeur comme quoi on avait couché ensemble lui et moi, que j'étais enceinte (J'avais un peu de ventre) et que c'était pour ça qu'il restait avec moi.

J'étais encore plus en colère, et je crois que si une personne me parlait là, tout de suite je ne tiendrais pas.

Et je vis qui arriver vers moi?

SOPHIE!!!

Quelle agréable surprise dis donc.

Elle me regardait comme si je n'étais qu'un déchet de plus dans sa poubelle, et que je la répugnait.

«I'll Never Forget.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant