Partie 3

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Peu à peu on se découvrait. Nos caractères étaient complètement différents ! Le jour et la nuit ! Mais y avait un truc qui nous liais malgré tout. Et jusqu'à ce jour je ne saurai vous dire quoi.

Il était très possessif, très jaloux, très dur. Et j'aimais ça ! J'aimais sa maturité, son humour et sa simplicité. Il avait un regard très perturbant, méchant, autoritaire mais doux à la fois.

Il y avait quelque chose en lui que je voulais connaître !

Malgré cette attirance, on était comme chien et chat. Je ressentais l'envie de le provoquer constamment, connaissant sa jalousie excessive je voulais le pousser à bout !

Et puis vu mon caractère de gamine il avait du mal à me supporter. Ce qui nous poussais souvent à se séparer. Et puis une fois séparé il allait voir cette Émilie que je haïssais. Il cherchait à me rendre jalouse et puis lui c'est quelqu'un qui aime être aimé ! Donc plus y en a à ses pieds et plus Ca l'amuse.

On a passé environ 7 mois ensemble sans compter les 57349 ruptures mdrrr.

Un jour j'étais dans la salle d'anglais et lui d'espagnol qui se trouvait juste en face. Et je vois le CPE le faire sortir de cour. L'une de mes camarades me fais des signes à travers la classe

Kenza- Sonia Walid s'est encore fait virer
Moi- Mdrrrr Il a dû foutre le hella encore

En sortant de cours, je me suis mise à le chercher partout, quand l'un de ses potes me trouve puis me dit qu'il était déjà rentré chez lui.

Fin des cours et arrivée chez moi, je m'empare de mon pc pour comprendre pourquoi est-ce qu'il était rentré chez lui. Mais il n'était pas connecté.
Dans la soirée j'y retourne mais il n'est toujours pas là. Je m'inquiète un peu mais bon je finis par m'endormir.

Le lendemain il n'était pas en cour. Alors je cours voir une surveillante super gentille (au passage) pour lui demander si elle savait quelque chose

Moi - Julie tu sais pourquoi Walid n'est pas venu en cour aujourd'hui ?
Julie - Sa soeur est venue le chercher Sonia. Il te le diras quand il reviendra je sais pas.
Moi - Mmm ok merci

Le soir en rentrant chez moi je reçois un message de lui me disant que son père était décédé. Allah y rahmo

Le lendemain il était revenu en cour et tout ses potes lui serrerai la main en lui disant qu'ils étaient là pour lui s'il avait besoin. Et
de sa main gauche il tenait la mienne fermement, je le suivais derrière et je sentais qu'il avait besoin de moi. Alors on s'est assis au fond de la cour sans parler. Je jouais avec ses bracelets.

Lorsque ça sonne et il m'accompagne en cour et arrivés dans les escaliers en lui faisant un câlin j'ai craqué. Je pleurais dans ses bras

Walid - pourquoi tu pleures ??
Moi - je sais pas
Walid - pleures pas s'il te plaît Arrete
Moi - Oui je suis désolée Walid Allah y rahmo
Walid - Amin, pleure pas soso fais moi plaisir

Je me dirige devant ma salle de cours en larmes en retrouvant Fouzia et Cindy (ma deuxième meilleure amie, on etait un petit trio)

Cindy - Pourquoi tu pleures ?
Moi- Walid me fait trop de peine il a perdu son père putain
Fouzia - t'es serieuse toi ? Lui il pleure meme pas il s'en fout et tu pleures
Moi - qu'est ce t'en sais qu'il s'en fout ou pas ?
Fouzia - bah regarde il vient en cours le lendemain
Moi - normal il veut faire son deuil plus vite il t'arrive quoi à toi

J'ai pas chercher à en savoir plus sa réaction m'avais choqué et je suis vite rentrée en cour.

Les jours passaient et Walid ne montrait toujours aucune tristesse. Mais ma relation avec lui se dégradait. J'essayais d'être la pour lui mais il me faisait comprendre qu'il avait pas besoin de moi et que tout allait bien pour lui.

On a alors mis fin à notre relation. Définitivement cette fois (ou presque).

Quelques semaines après j'entends que Walid sort avec une fille une portugaise nommé Solene. C'est pas pour être méchante mais elle était vraiment dégueulasse et elle lui faisait du rentre dedans donc ça me faisait plus rire qu'autre chose.
Évidemment ça n'avait pas duré.

Walid et moi avions toujours gardé contact malgré tout et un jour j'ai ressenti le besoin de lui dire que je voulais vraiment quelqu'un comme lui pour mari. Et la réponse qu'il m'a donné n'était pas celle à laquelle je m'attendais.

"A bon ? Mdrrrr moi j'ai déjà ma femme"

Cette phrase m'a réveillé de mon rêve, m'a tellement blessé et fait mal que j'ai voulu disparaître. Une gifle en pleine figure. Et c'est à ce moment de ma vie que j'ai compris qu'il fallait que je change. Que je grandisse. Que je me construise autour de vrais personnes. Et de véritables choses beaucoup plus importantes que ces 400 faux amis qui m'entouraient.

Sous l'emprise d'un amour impossible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant