Chapitre 2

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Jour du départ. Lucie et moi sommes surexcitées. Seule mauvaise nouvelle, le temps est pluvieux ce matin. Croisons les doigts pour qu'il ne soit pas identique dans le Sud.

Nos valises viennent tout juste d'être boucler. Je termine de les ranger dans la voiture et ferme le coffre. Pour cette fois-ci, nous prenons ma voiture, le coffre étant plus grand que celui de Lucie,cela nous permet d'y mettre plus de choses

L'heure est venue pour nous de partir. Nous nous installons dans la voiture. J'entre l'adresse dans le GPS, et c'est parti, direction Toulon.

Nous roulons depuis plusieurs heures déjà, et avons fais quelques arrêts.

La musique tourne dans la voiture, lorsque « Miracle »de Julian Perretta passe à la radio. Lulu augmente le son, et nous nous mettons à danser et à faire les folles, face à l'ambiance que dégage cette musique.

Nous ne sommes plus qu'à une heure de route du camping, quand soudain, un bruit provenant de l'avant de la voiture survient. Nous nous demandons ce que cela peut il bien être et comprenons rapidement que le pneu avant droit de la voiture vient d'éclater. Je m'arrête alors quelques centaines de mètres plus loin, sur le bas-côté, afin de pouvoir le remplacer par la roue de secours.

Après plusieurs essaies, en vain, Lulu commence à faire du stop pendant que j'essaie de contacter une dépanneuse. La malchance me poursuit, n'ayant pas de réseaux, je rejoins Lucie à la tâche.

Par chance, une voiture ralentis et se range derrière nous.

Deux apollons, d'à peu près notre âge se rapprochent de nous, nous demandant si nous avons un soucis. L'un est grand, les cheveux courts d'un châtain assez clair, les yeux noisette, l'autre est lui plus petit, les cheveux plus foncés, et les yeux d'un gris atypique plutôt déconcertant. Nous leurs répondons positivement et leur montrons l'état de notre roue.

Gentiment, ils acceptent de nous aider, et réussissent rapidement à régler le problème.

« Merci encore. Dis-je. Sans vous je ne sais pas comment nous aurions pu faire.

- Avec plaisir. Me répond celui aux yeux gris. Vous êtes de la région ?

- Non du tout. S'exclame Lucie. Nous venons de Bretagne.

- Je me disais aussi. Sourit le plus grand. Vous n'avez pas du tout l'accent d'ici.

- Oui. Rigola Lulu.

- Du coup. Dis-je. Comment pouvons nous vous remercier ?

- Étant donné que vous n'êtes pas de la région, nous pourrions vous la faire visiter un de ces jours. Dis le plus brun. Dans ce cas-là il nous faudrait vos numéros pour qu'on se fixe un jours pour ça.

- Ah oui excellente idée. Réponds ma meilleure amie, d'un air enjoué.

- Super alors on fait comme ça. S'exclame le grand. »

Nous échangeons nos numéros et repartons sur la route. Lucie me regarde le sourire aux lèvres. J'ai bien l'impression que l'un des garçon lui as fait de l'effet.

« Il a l'air de te plaire le grand. Luis dis-je. Je me trompe ?

- Mon dieu, un canon ce mec ! Son sourire... Oh la la... Je craque. »

J'avais raison. Il lui a tapé dans l'œil. J'avoue qu'il était plutôt pas mal, mais je préfère son copain, avec ses yeux d'un gris céleste et son sourire à tomber, comment ne pas succomber. Je remercie la roue d'avoir éclater sans elle nous n'aurions pas pu rencontrer ces deux canons.

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