La première chose que Louis remarqua fût son avance. Harry arriva bien plus tôt que d'habitude. A l'heure où des clients se trouvaient encore dans la supérette.
Il scannait les articles d'une petite vieille qui avait décidé de lui donner tous les noms de ses petits-enfants, et Louis comprenait pourquoi c'était devenu un cliché. En l'espace de cinq minutes, il connaissait toutes les personnes de la famille de cette dame, alors qu'il lui avait fallu un mois pour avoir le nom de l'inconnu aux Kinder Surprise.
Harry.
Malgré lui, il avait pensé à Harry toute la semaine. Appréhendant son retour aujourd'hui, et ce qu'ils allaient bien pouvoir se dire. Il voulait le faire rester plus longtemps. Eviter qu'il ne parte au bout de quelques minutes seulement.
Le faire rester plus longtemps.
Apprendre plus sur lui.
Peut être même le voir en dehors de la supérette.
Parce qu'il était intrigué.
Harry l'interessait, l'intriguait plus que jamais personne n'avait intrigué Louis.
Et bordel, cela faisait beaucoup de fois le mot intrigué.
Qu'elle ne fut la surprise de Louis lorsqu'il aperçut le garçon qui hantait ses pensées entrer une heure plus tôt qu'à son habitude. Il arrêta d'écouter la Helena, qui était la mère de trois fils Paul, Daniel et Nathan, et qui tous les trois avaient des enfants également, Emily, Jenny et Ian, et se concentra sur les boucles brunes virevoltant dans les allées avant de s'arrêter, comme chaque fois au rayon chocolats.
Harry réapparut un peu plus tard, et fit la queue à la caisse derrière la Helena et un autre homme.
"Monsieur ?"
Louis repris ses esprits, et regarda l'écran de sa caisse avant d'annoncer le prix de ses courses à la dame, qui commença à fouiller dans son sac pour sortir son porte-monnaie.
Pendant qu'elle réunissait toutes ses pièces pour payer, Louis leva la tête vers Harry et croisa son regard. Ils sourient tous les deux
"Et quarante sept ! Voilà !"
"Merci Madame, bonne soirée."
Et sans quitter une seconde le regard d'Harry, Louis encaissa le monsieur qui suivait, ne lui disant qu'à peine bonsoir et au revoir et se foutant honnêtement de son manque de professionnalisme. Parce que Harry était là, et il voulait seulement lui parler à lui.
"Coucou !" S'exclama le brun lorsqu'ils furent seuls.
"Salut Harry !" Son nom roulait parfaitement de ses lèvres. "Encore un Kinder ? Tu me fais peur avec cette obsession sérieusement." Dit-il en souriant.
Harry rit doucement.
"Je ne les achète même pas pour le chocolat, je veux juste les jouets."
Louis regarda attentivement, et pour la première fois, l'emballage du Kinder, observant les dessins des Avengers sur le carton.
"Sérieusement ? Les figurines Avengers ?"
Il hocha simplement la tête, et tendit les sept euros au caissier.
"Tu travailles tous les jours ici ?"
"Seulement les weekends, je peux te demander pourquoi tu es là plus tôt que d'habitude ?"
Harry hocha les épaules.
"Je ne me rendais pas compte que je venais tout le temps à la même heure ?"
"Si, si. Tu viens vers 19h45, et repars cinq minutes après."
Un sourire s'installa sur les lèvres du bouclé, et il se pencha sur le comptoir, se rapprochant de Louis, ne quittant jamais son regard.
"Tu as l'air de vachement savoir de quoi tu parles. Dis moi, tu n'attendrais pas mon arrivée tous les dimanches par hasard ?"
Les joues rouges, Louis secoua vivement la tête, mais ne faisait pas assez confiance à sa voix pour dire quoi que ce soit.
"Louis ?" Pressa cependant Harry, le visage toujours trop proche de celui du caissier.
"N-Non." Bien sur qu'il bégaya. Il était déstabilisé, qui ne le serait pas dans cette situation ?
Mais Harry recula, puis quitta la supérette, son Kinder dans ses mains et avec un grand sourire.
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de toute évidence, poster des chapitres de manière régulière, je connais pas ! Pardon pour l'attente, on se revoit peut être dans 35 ans ?
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Find me Iron Man, I'll love you forever
FanfictionLouis, caissier dans une supérette les weekends, est intrigué d'y voir toutes les semaines le même garçon acheter un Maxi Kinder Surprise. Harry n'arrive juste pas à trouver cette stupide figurine Iron Man. ~~~ larry au ne me jugez pas, j'ai une âm...