« DRING DRIND DRING »⁃ - « Bordel de merde! J'vais niquer se réveille ! »
Je ne supporte pas les réveilles, l'époque ou ma mère me réveillait en douceur me manque.
Je puisse au fond de moi pour rassembler toutes mes forces et courage pour me lever du lit. Je descend prendre un petit déjeuné et pars me laver. Je m'habille d'une petite robe noir, fluide et élégante don j'ignorée l'existence, faut dire que je ne met jamais de robe, ni de short. Je n'aime pas ça. J'enfile mes collant couleur chair et pars dans la salle de bain me maquiller, j'opte pour un maquillage léger pour ne pas changer et puis je finis par me lisser les cheveux. Je prépare mes affaires de cours, enfile mes chaussures, me regarde dans le miroir et ferme la porte.
Arrivée à la Fac je n'étais pas très à l'aise, j'avais comme l'impression que tous les regards se braqués sur moi.
Alors que je me dirige vers ma salle, je sent une main se poser sur mon épaule;⁃« Salut Marie! »
⁃« Excuse-moi mais tu es qui? » Il me semblait que je l'avais déjà vu quelque part.
⁃« Romain... »
⁃« Ah oui! C'est toi qui m'a demandé en amis sur Facebook hier? Je me disais bien que je t'avais déjà vu quelque part. »
⁃« D'ailleurs tu ne m'as pas accepté! »
⁃« Je n'accepte pas les gens que je ne connais pas. Sur ce, je dois y aller, bye. »
Je ne lui laisse même pas le temps de répondre.
J'entre dans la salle et m'installe.
Alors que les cours on commençait depuis dix minutes déjà, deux jeunes filles accompagnées de quatre charmants jeunes hommes entrent.
Le professeur de littérature ne dit rien et continue son cours, après tout ce n'est pas son problème. Le professeur nous explique que l'on va devoir rendre un travail écrit sur n'importe qu'elle sentiment; « Haine, Amour, Trahison, Joie, Plaisir, Passion » et j'en passe, d'ici un mois. Je dois avouer que je suis pas mal dans la merde. Je ne sais pas ce qu'est avoir sentiments, depuis ce jour..Alors que je n'avais que huit ans on n'arrêté pas d'hurlé sur tous les toits tant de choses blessantes à mon sujet. Avec les années tout ça n'a fait qu'empirer. J'avançais comme ci ça ne m'atteignais pas pourtant au fond je mourais d'envie de m'écrouler. Ces mots criaient et dites à haute voix devant de nombreuses personnes, toutes se retournant et riant de mon sors. Je vivais avec mon corps tant bien que mal. Je restais là, seule dans mon coin face à tous. Des cailloux, des mots, des coups volaient dans tous les sens, j'étais impuissante. Ils l'avaient compris. Chaque jour était un enfer. Les larmes coulaient. J'espérais toujours qu'une personne me tende la main mais ce jour n'est jamais arrivé. D'autres faisaient exprès de se rapprocher pour mieux m'humilier. J'avais fini par comprendre que j'avancerai seule, sans personne. J'avais mal. Je me sentais tellement seule. Les mots étaient d'une violence inhumaine. J'avais fini par me rendre malade et mon corps était devenu une obsession malsaine, des idées noires, des images ne faisaient qu'apparaître.
C'est à partir de ce jour que ma vie n'a plus était la même. J'ai commencé par prendre une lame et tracer un trait, juste un. Après ça c'est devenue un besoin vital, j'avais besoin de ça pour me faire vivre, c'était comme une libération. J'avais besoin de faire comprendre à mon corps que je ne l'aimais pas. Je continuais d'avancer seule et de garder le sourire. J'arrivais au fond du gouffre. Je perdais espoir. Je n'avais même plus la force d'avancer.
Puis un miracle s'est produit, j'ai fait la rencontre de Jules, qui aujourd'hui est bien plus qu'un ami mais un frère. Quand je l'ai rencontré il m'a tendu la main sans le savoir. Depuis son arrivée ma vie a complètement changé, ou pas tout à fait..
Je me suis créée une carapace et me suis toujours promise que jamais plus je ne ferais confiance, ni laisserai une personne me toucher et me faire du mal. Que jamais personne m'atteindrai et que je n'aurais des sentiments pour personne. Seul Jules en n'est l'exception.
Grâce à lui j'ai repris ma vie en mains, j'avais retrouvé goûts à la vie, j'avais des envies, des envies folles, des envies de plaire. C'était un grand pat pour moi. J'en avais marre de ces paroles qui tournaient en boucle sans cesser. J'avais pris conscience que les choses devaient changer.
Et depuis ce jour là, je n'ai plus jamais été la même.Je me demande encore comment je vais faire pour se sujet..
⁃« Vous avez un nouveau message »
Jules; « Coucou ma poule, tu me manques, passes une bonne journée, je t'aime. »
En parlant de lui.. Je lui répond;
⁃« Je pensais justement à toi.. Tu me manques extrêmement fort, je t'aime.
Ps; Bonne journée à toi aussi ma poule. Bisou! »⁃« Mademoiselle Marie, veuillez ranger votre téléphone s'il vous plaît. »
⁃« Veuillez m'excuser. »
Trente minutes plus tard...
Il est l'heure pour moi d'aller manger un petit quelque chose, j'ai la dalle comme dirait mon petit poulet.
Alors que je suis assise à l'écart des autres tranquillement, revoilà Romain qui vient en ma direction... Encore lui...(N'hésitez pas à donner votre avis.
Excusez-moi pour les fautes d'orthographe que vous rencontrerez.. Bisou. ).
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De l'amour à la haine.
Teen Fiction• De l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas. • " Marie quitte sa ville pour une autre et laisse derrière elle tout une vie. Parviendra t-elle à se faire à cette nouvelle vie? "