Cela faisait bien plusieurs jours que je me promenais seul, je passais souvent devant cette maison.
Je savais qu'elle me regardait souvent passée, ses yeux me suivaient du regard sans me lâcher jusqu'au coin de rue par lequel je prenais le temps de tourner, elle m'intriguait beaucoup car elle savait vers quelle heure je passais dans sa rue, alors elle s'installait certainement pour me voir passer devant sa demeure.
Je m'apprêtais à tourner au coin de rue que j'entendis une porte se fermer, les pas se précipitant vers ma direction, je ne me retournais pas sachant très bien que cela n'allait pas être pour moi.
Sauf qu'une main vint tirer sur ma veste, je me retournais curieux de ce geste venant interrompre ma marche, je la voyais, je l'as pensée plus grande, oui elle était juste en face de moi, ses cheveux bleus cachant la moitié de son visage légèrement rougis.
La timidité ? Ou la froidure du vent ? Aucune idée.
" Puis-je t'aider ? " Il fallait bien que quelqu'un parle, déjà qu'elle m'avait stopper, il ne faudrait pas qu'elle m'empêche de rentrer.
" Je.. Tu avais fais tomber.. Tes..Hm.. Tiens. " Elle me tendait justement mes clés, les yeux vide, j'affichais un simple sourire sans émotions, n'ayant pas la force.
Je pensais à énormément de choses qui avait le don de me faire paraître vide de sentiments, étrange dirais-je.
" Merci, tu devrais rentrer petite ! " Déclarais-je.
" Petite ? Sérieusement ?! Je n'ai plus douze ans, j'ai peut-être était timide mais je ne me laisse pas faire. " Crachait-elle, un rire s'échappait de mes lèvres.
" Sale caractère, ce n'est pas un schtroumpf qui compte me donner des ordres. " Oui, je me foutais librement d'elle.
Tout en râlant, ce qui lui correspondait plutôt bien, je pense l'appeler râleuse professionnel, elle recula laissant ses cheveux virevoltaient, venant effleurer mon visage.
Elle retourna chez elle, je m'étais enfin débarrasser de cette râleuse, je n'ai jamais vraiment fais confiance aux filles, elles sont imposantes, chiantes, demandeuse, râleuse, voyez la preuve, bien que j'aime les embêtés.
Je reprenais petit à petit ma marche, son visage hantait mes pensées, ses cheveux bleus abîmés lui donnaient un charme certes malgré son caractère de sanglier enragée, mais bizarrement j'aime bien, elle change des filles habituelles, elle est original.
Je ne regrette pas d'avoir fais exprès de laisser tomber mes clés au final.
Après ma balade, je rentrais chez moi décidant qu'il était finalement temps d'aller dormir.
• La nuit suivante. •
Je repassais une nouvelle fois devant sa demeure espérant la voir à sa fenêtre comme les autres nuits habituelles, sauf que cette fois il n'y avait ni lumière, ni une jeune femme au cheveux bleus à sa fenêtre, j'étais soudainement déçu, déçu de ne plus voir qu'on m'observer passé et déçu de savoir que je ne lui parlerais peut-être pas, mais cela n'était pas bien grave ce qui était étrange cela était les cartons qui envahissaient la pièce.
Pourquoi y aurait-il des cartons ?! Aucune idée, mais cela m'intriguait encore plus.
Je continuais donc ma marche, serein et reposer, peut-être que ma belle bleu sera là demain, cela reste à voir, je l'espère.
• Une autre nuit. •
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Contes d'imagines.
RandomCe petit livret électronique regorge de contes différents les uns que les autres. Il aura pour but de vous faire rêver, imaginer sans vous arrêter. Alors lisez, lisez jusqu'à vous endormir ou bien penser à autre chose.