troisième

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Tu voudrais probablement que je passe au-dessus de tout ça, que je me relève, que je relève la tête et les épaules. Mais je n'y arrive pas. Je ne sais même pas ce que je fous encore là. Je me souviens encore de ces paroles, tu sais, ces paroles que tu me chuchotais aux creux de l'oreille au bout de la nuit, de ces paroles dont je ne me lassais pas. Tu me disais sans cesse que la vie était une chance à saisir. Qu'à n'importe quelle moment, n'importe quelle heure, on pouvait rendre notre dernier souffle. Je le savais bien, c'était ancré en moi, mais ça ne préoccupait pas plus que ça. Tu sais pourquoi ? Parce que tu étais là et c'est tout ce qui m'importait. Je pensais que tu serais toujours là, à mes côtés. Mais tu m'as prouvé que j'avais tort de penser ça. J'ai été bien con. C'est arrivé comme ça, quand j'avais le plus besoin de ton sourire, de ton rire et de toi, surtout. Je ne supporte plus cette douleur qui creuse mon coeur. Aide-moi, je t'en supplie.

Cette nuit-làOù les histoires vivent. Découvrez maintenant