May We Meet Again

Elle revint rapidement dans sa chambre. Sa colère était si intense, mélangée à un sentiment qu'elle ne voulait pas analyser. La revoir l'avait retournée entièrement. Elle en était restée bouleversée. Dire qu'elle avait voulu l'oublier. Elle voulait tout oublier. Elle avait feint de ne plus l'aimer. Elle s'était promis de ne plus penser à elle. Si vous lui posiez la question elle pourrait vous jurer qu'elle avait réussie. Ce qui se passait durant son sommeil, le soir, sous la douce lumière d'une bougie, faisait partie de son inconscient. Elle n'en était nullement responsable et soutenir le contraire serait stupide.
Elle se remémora la journée. Mon dieu qu'elle était belle. Qu'est ce qu'elle lui avait manqué. Elle s'étonne elle-même de ses propres pensées. Son cœur se serra et elle sentis la colère la quitter, laissant place à de la frustration. Bien sûr qu'elle ne l'avait pas oubliée. Comment aurait-elle pu ?

Elle s'écroula sur son lit. Elle fut satisfaite de l'avoir vu aujourd'hui. Cela rajouterait en effet un peu de réalisme à l'activité à laquelle elle allait s'adonner, avec passion et précision. Elle se mit à rire, seule. Dire que le commun des mortels associait cet acte naturel aux hommes, exclusivement. Un homme se branle et tout le monde trouve ça normal. Si c'est une femme, ça devient tout de suite gênant. Elle balaya d'un soupir sa réflexion, sentant son corps brûlée d'impatience à ce qui allait suivre.
Elle s'installa plus confortablement dans son lit, s'allongea sur le dos. Elle ferma les yeux et se remémora son visage. Ses yeux, son sourire, sa bouche. La façon dont ses lèvres bougeaient lorsqu'elle tentait de la retenir. Le regard qu'elle lui lançait alors qu'elle tentait de lui faire croire qu'elle ne l'aimait plus. Elle la vit, comme si elle était devant elle. Ses lèvres pincés, faute de pouvoir dire ce qu'elle ressent. Son regard implorant, criant d'amour. Ses mains, bloqués frénétiquement contre ses cuisses, comme pour les empêcher de sauter à son visage. Elle était si belle. Clarke n'en finissait jamais de redessiner Lexa dans son esprit.
Son cou, si tentant. Sa clavicule, preuve d'une minceur à la fois effrayante et magnifique. Puis, ses formes. Sa poitrine. Le souffle de Clarke s'accélère. Sa poitrine si peu couverte. Sa tenue de Heda épousant ses formes avec perfection. Cette poitrine qu'elle n'a pas besoin de s'imaginer, son vêtement est comme une seconde peau. C'en est assez. Clarke sentis son corps quémander plus d'action. Elle l'imagina à ses côtés. Elle pu presque sentir sa présence. Sa main s'agita. Elle la posa sur son ventre. Elle aimait se faire languir, attendre l'urgence pour enfin se satisfaire. Elle entendait sa voix. Elle l'entendait l'appeler. Lui demander de rester. Dans ses rêves, elle lui demandait de l'embrasser. Elle la suppliait de bien vouloir répondre à ses désirs. De la combler. Elle descendit sa main vers son entrejambe. Sa peau était bouillante. Elle ouvrit son pantalon et introduisis sa main dans son sous-vêtement. Elle commença à soupirer doucement. Elle était si loin de ses rêves qu'elle n'entendit pas la porte de sa chambre s'ouvrir. Elle était perdue dans les bras de Lexa. Elle ne remarqua pas que c'était justement cette dernière qui était rentrée sans crier gare dans la pièce. Lexa avait longuement hésité, mais elle avait besoin de mette fin à son obsession pour Clarke. Elle pensait que Clarke ne partageait aucun sentiment et avait besoin d'en avoir le cœur net. Elle fut d'abords surprise du spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Puis, étrangement excitée. Totalement paralysée par le mélange d'émotions, elle ne fut capable de faire plus que de regarder Clarke, simplement. Cette dernière commençait d'ailleurs à gémir de plus en plus fort. Elle venait d'introduire deux doigts en elle et stimulait son bouton de chaire à l'aide de son pouce. Elle accéléra les vas et viens, jouissant son contentement.

"Le....Lexa" prononça-t-elle, difficilement, entre deux gémissements.

Lexa eut un hoquet de surprise. Clarke était si belle, abandonnée à ses désirs et à sa frustration sexuelle. Lexa était si excitée par la scène qu'elle se retenait littéralement de ne pas lui sauter dessus.

"Hen.... Lexa.... Comble moi...." murmura Clarke avant que son souffle ne s'accélère.

Leva sentit que Clarke n'était pas loin de la jouissance. Elle sortit de la pièce et s'adossa à la porte, envoie chamboulée des nouvelles données qu'elle devrait désormais prendre en comte. Elle entendit tout de même Clarke pousser un cri, qui fit monter la chaleur en elle bien plus que tout ce qu'elle avait auparavant. Elle se sentit fière de l'effet qu'elle lui faisait.
Dans sa chambre. Clarke reprenait doucement son souffle. Pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, elle avait été parcourue d'un orgasme plus conséquent que d'habitude. Elle avait sentie monter en elle un sentiment de danger, d'adrénaline, et de sérénité à la fois ? Elle avait besoin de prendre l'air. Elle se rhabilla rapidement et entreprit de quitter la chambre.
Lorsqu'elle dépassa la porte de sa chambre, le froid l'envahit. En effet, le couloir donnait directement sur l'extérieur. Elle se demanda s'il était nécessaire qu'elle sorte maintenant. Les nuits étaient particulièrement fraîche en ce moment. Il y avait une deuxièmement cause à ce refroidissement soudain. Lexa se tenait devant elle. Ça lui compressait le cœur de ne pas pouvoir se jeter dans ses bras. Ne pas pouvoir lui crier son amour lui semblait insoutenable. Mais pour son honneur, pour son peuple, il était logique qu'elle lui en veuille. Être en la présence de Lexa la rendait stressée et de mauvaise humeur, comme si le mensonge était trop lourd à porter. Elle croisa son regard. Dans ses yeux, il n'y avait que tendresse et .... désir? Elle sentit alors la tension qu'il y avait entre elles. Bizarrement, cette tension n'avait rien de désagréable. Lexa s'avança vers Clarke et tendance sa main vers son visage. Clarke la repoussa violemment de sa main. La brune lui prit alors doucement la main. Clarke sembla s'apaiser. De son autre main, Lexa caressa tendrement sa joue. Elle ne se quittait pas des yeux. Lexa approcha alors son visage de celui de Clarke. Cette dernière était hypnotisée par ce regard si intense. Elle n'arrivait pas à devenir raisonnable et la repousser. Elle était bien trop vulnérable, toujours secouée par l'orgasme qu'elle s'était provoquée. Leurs lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre.

Dans un souffle, Lexa s'adressa à Clarke.

"Laisse moi te combler, Wanheda"

Avant que Clarke ne fasse le rapprochement, leurs lèvres se rejoignirent.

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Voilà voilà. J'espère que ça vous a plu. Peut être que je pourrais écrire les retrouvailles, après ce baiser. Si jamais vous le voulez, dites le moi!

Merci du fond du cœur pour m'avoir accordé ce laps de temps!

Lili 🙃❤️