Tomber amoureux du psychopathe dont tu t'occupes à l'asile de Toward, savoir que c'est réciproque et te rendre compte que vous vivez un amour dangereux.
C'est ce que Jeon Jungkook va connaître.
C'est ce que Kim TaeHyung alias Numéro V va tenter d...
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J'ai passé le lendemain sans sortir de ma chambre. Pendant que mon père était au travail, je m'entraînais. M'entraînais et m'entraînais encore.
A savoir comment me comporter quand je serai face à lui. Est-ce que je devrai être plutôt naturel? Ou au contraire, me montrer dominant? Je vais faire au feeling. J'ai passé le reste la soirée hier à faire semblant d'apprendre des leçons de flic, mais aujourd'hui j'ai bien l'intention de reprendre mes "enquêtes" sur la psychologie. Que mon père le veuille ou non.
J'ai désormais rempli quatre feuilles à carreaux recto-verso à propos de la psychopathie. Comment bien répondre sans énerver le patient, etc...Pas que j'ai peur,non non, mais ça me gênerai que la personne dont je vais m'occuper pète un câble et fasse n'importe quoi. On ne sait pas de quoi ils sont capables, et j'aime ça.
Oui, je suis fou aussi.
Je prend la décision de prévenir mon meilleur ami. Même si je sais qu'il va me détester car lui aussi aimerai voir un asile pour de vrai, je peux pas lui cacher plus longtemps. ...Il ne répond pas. Sûrement occupé, alors je lui laisse un message sur son répondeur :
-"Hey Jiminnie...tu vois l'asile là, dont tu m'as parlé? Et bien... je vais aller surveiller un patient apparemment un peu trop coriace là bas demain, je te raconterai tout ! Sur ce je te laisse !"
Immédiatement après avoir raccroché je vais sur ma boite mail et je découvre avec joie que l'hôpital m'a répondu. J'ouvre sur le champ le mail qu'ils m'ont envoyé ;
Bonjour monsieur Jeon, oui nous avons bien reçu votre email et si vous le pouvez, nous vous demandez de venir à l'hôpital mardi 05 avril 2016 à 16 heures à 23APE0 Boulevard de Gangka . Merci de votre détermination et votre compréhension, à très bientôt.
Je suis impatient d'y être ! Soudain, mon meilleur ami me rappelle ;
-"JE VAIS TE BUTTER JUNGKOOK, JE VAIS TE FRAPPER." -"Je t'aime aussi Jiminnie." -"Hahah, très drôle. Bonne chance, t'en auras besoin."
Je me demande à quoi peut bien ressembler le patient donc je vais m'occuper... Jeune ? Ou même...enfant ? Je sais qu'il faut un mental d'acier pour ce genre de choses. Mais si c'est un enfant, je pense pas que je ferai le poids, honnêtement. Non non, ça doit être un asile spécial pour adultes ou majeurs. Enfin, j'espère.
Je passes le reste de ma journée à réviser, réviser et encore réviser.
Quand mon père rentre à vingt deux heures, j'ai déjà mangé et je lui dit bonne nuit puis vais me coucher. En réalité, je penses à ma journée chargée de demain, je suis content mais angoissé un peu aussi.
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MARDI
Mon père n'arrêtait pas de me parler de mon stage avant d'aller bosser, car oui, aujourd'hui je devrai aller à la gendarmerie, mais j'ai un autre programme. Je fais donc genre de réviser encore et encore quand il claque la porte. Je profite donc des quelques heures restantes pour relire toutes les informations requises la veille.
QUINZE HEURES
Je prend le bus et suis les informations que j'ai écrites sur une feuille pour m'en rappeler. Bus, tram... J'angoisse un peu. J'ai jamais vraiment menti comme ça à mon père. Je sais qu'il le découvrira forcément et je vais le regretter. Mais à cet instant, je ne pense qu'à ce que je vais vivre.
SEIZE HEURES 23APE0 BOULEVARD DE GANGKA
Je me trouve actuellement devant un immense bâtiment grisâtre aux allures de ....château hanté? Je sais pas vraiment...Sans plus attendre j'appuies sur la sonnette que j'entend jusqu'ici et le portail s'ouvre . Je rentre dans la coure et vois une femme qui sort, elle est en blouse blanche et m'attendait. Je m'approche d'elle et me baisse en signe de politesse, tout souriant. Elle fait de même ;
-"Monsieur Jeon si je ne me trompe ?" -"Oui c'est bien ça !"répondis-je en souriant. -"Veuillez me suivre je vous prie."
Elle rouvre les grandes portes en chêne et me fait signe de rentrer, ce que je fis. Il y'a devant moi un énorme couloir blanc, avec des centaines de portes sur les côtés. Je suis émerveillé ; j'ai toujours voulu mettre les pieds dans des endroits pareils, et voilà que mon rêve se réalise. Elle m'ammènne au premier étage, je suis impatient de découvrir celui ou celle que je vais devoir surveiller aujourd'hui. Même si je sais que c'est pas pour qu'un jour, j'en suis quand même fier.
Nous marchons tout le long du couloir et je peux entendre des cris, des gens qui pleurent ou qui frappent contre les portes. Des spécialistes sortent une fille complètement déconnectée et l'emmennent au rez-de-chaussée pour lui faire je ne sais quoi. Ils marchent dans le sens inverse de moi et de l'infirmière, la fille avait des yeux blancs, elle bavait. Enfin, nous arrivons tout au bout. Il y a une porte blindée. Je regarde l'infirmière d'un air incompris ;
-"C'est...un patient un peu spécial...Il est bipolaire...très bipolaire. *elle se gratte la joue, sûrement gênée de m'avouer tout cela* Sa personnalité peut changer en une seconde. C'est pour cela que nous voulons quelqu'un de calme et sang froid. Surtout sang froid..."
Elle sort une clé de sa poche et la met dans l'énorme serrure en fer. Elle tourne au moins trois fois avant que la porte ne s'ouvre.
-"Voilà. Vous aurez un temps d'une demi-heure pour apprendre à communiquer avec lui. Lorsque le temps sera écoulé, nous viendrons vous chercher...Tenez, je vous donne les médicaments, surtout, cachez les. Puis, je vous souhaite bonne chance."
C'est sur cette phrase qu'elle s'en va ,reprenant son travail. Après avoir caché les médicaments comme elle me l'a dit dans la poche, je m'avance lentement dans la chambre, ne voyant personne.
Je cherche quelqu'un du regard quand je remarque un homme, qui me tourne le dos, assis sur sa chaise, en face d'un mur blanc. Je le vois pas bien car il est dans la pénombre. Je rappelle qu'il n'y a quine seule grande fenêtre dans les chambres de ce bâtiment, mais les volets sont fermés, ce qui donne une ambiance plutôt glaçante.
Je n'ai pas peur, je devais m'y attendre, à ce genre d'acceuil ; je suis dans un asile, après tout. Je baisse la tête, et, avec la plus grande confiance, je parviens tout de même à lui adresser la parole ;
-"B...Bonjour...je...suis là pour m'occuper de vous pendant un certain temps, je vous jure que je ne vous ferait pas de mal. *je déglutis, stressé de ne recevoir aucune réponse en retour* Euh...peut-être que vous n'avez pas l'habitude, après tout moi non plus !Je suis passionné de psychiatrie, ça peut paraître étrange, oui, mais je trouve ça normal."
Aucune réponse. Peut être que je parle un peu trop pour lui. L'homme ne semble pas avoir bougé d'un poil. Alors que je m'apprête à faire un pas, la tête toujours baissée. Quand soudain, j'entend une phrase dite si froidement que ça me glace le sang.