Saint-Christian Private School

chapitre 1

Flash back

Timothy, arrivé depuis peu de Londres avec sa famille, venait de d'enmenager dans un des plus beau et chère duplex de New York. Évidemment, il avait été inscrit dans le plus réputé des lycées privés de la région.
Timothy faisait sa rentrée, vêtu du costume aux couleurs de son école, et, comme il l'avait espéré, tout le monde avait remarqué le nouveau. Depuis son adolescence, avoir tous les regards sur lui, lui plaisait.
Dan, au contraire, ne cherchait pas l'attention. Toujours avec son acolyte, Harold, l'arrivée du british avait attisé leur curiosité.

Timothy, à présent aux côtés du professeur de littérature, écoutait parlé ce dernier tout en observant ses nouveaux camarades.

"Je vous pris d'accueillir monsieur Brook-Salmon qui vient de Londres, c'est ça ?

- Uhm.

- Il vient d'arrivé dans notre belle ville qu'est New York, j'appréciai donc que vous le mettiez à l'aise et qu'il passe une très bonne année au sein de notre établissement. Me suis-je bien fais comprendre ?"

Dan, assis dans le fond de la classe, toujours aux côtés de son ami H, comme il l'appelait ; se pencha vers lui pour murmurer "comptez sur moi". Harold, ayant le rire facile, se mit à ricaner sans retenue. Aussitôt, Timothy les toisa de la façon la plus froide et méchante possible, pensant qu'ils se moquaient de lui. De toute évidence, ce n'était pas le cas, néanmoins les deux amis, mal à l'aise, s'arrêtèrent en voyant son regard. Le nouveau partit s'asseoir à l'autre bout de la classe ce qui permit au jeune Dan de l'observer.
Il avait ce quelque chose en plus. Peut-être ses cheveux. Oui ses cheveux tout ébouriffés. Il est vrai que cela peut paraître ridicule, mais pour Dan, il avait l'air de sortir du lot. Le brun, ne se gênant pas pour le fixer, remarqua, d'un air amusé, l'étrange mais élégant noeuds de cravate. "Original ce noeuds en trinité" pensait - il.

A la fin du premier cours de l'année, le prof avait clairement fait comprendre aux élèves de seconde année d'être aimable et de ne pas le laisser seul. Harold, ayant remarqué que le nouveau plaisait à son ami, avait filé au bureau des admissions pour trouver des informations sur l'anglais. Il avait dû se battre avec la secrétaire et même menacer d'appeler son oncle, qui n'était d'autre que le directeur de ce lycée, pour enfin accéder à la base des fichiers. Il trouva, non sens mal, son adresse et son numéro de téléphone qu'il s'empressa de donner à Dan. Courant dans les couloirs pour le trouver, il heurta à plusieurs reprises des poubelles et casiers qui se trouvaient sur son chemin. Il trouva alors son ami dans le self, une cuillère de mousse de chocolat dans la bouche et de la mousse sur le nez.

"La vieille t'as laissé fouiller dans les dossiers ? Commença Dan interloqué.

- Elle a peur de mon oncle".

Dan rangea précieusement le numéro et l'adresse du british dans la poche de son jean et continua de discuter avec son ami sur l'étrange nouveau.

"Ah j'oubliai, va falloir que tu te trouves un autre partenaire pour la littérature... Le prof à demandé qui voulait être avec lui et comme il n'y avait personne je me suis dévoué. Tu m'en veux pas j'espère ?

- Dan ?

- C'est moi.

- Va te faire foutre ! J'espère que tu te le fera comme ça je pourrai ruiner votre couple".

Timothy était attablé plusieurs tables derrière eux. Il écrivait sur un carnet gris aux dessins enfantins mais il releva le regard sur eux de temps en temps. Quand une ombre troubla la luminosité qui lui permettait d'écrire, il releva la tête. Dan était là, devant lui, à le regarder d'un air étrange.

"Moi je préfère les rouges"

Ce dernier avait commencer à parler pour briser le silence pesant. Mais de quoi il parlait, pensait Timothy.

"Ta pomme est verte... moi je préfère les rouges"

Timothy tourna le regard sur la pomme qui se trouvait dans l'ouverture de son sac posé sur la table. Puis, sans prêter attention au garçon devant lui et à ce qu'il venait de dire, il se remit à écrire de plus belle.

"Je m'en fou de tes préférences pour les pommes.

- t'écris quoi ?

- C'est naturel chez toi d'être curieux ?" Cracha Timothy.

A première vue, il n'avait pas l'air du garçon super aimable.

"Et toi, c'est naturel chez toi d'être désagréable ?"

Ni une ni deux, Timothy se ferma dans un silence profond. Mais il ne bougea pas, il continua d'écrire comme si son voisin n'était pas là. Après de longues et silencieuses secondes, Dan, ne sachant quoi dire, préféra partir. Quand le blond s'assura que Dan était loin, il croqua dans sa pomme verte parce que, LUI, il aimait les pommes vertes.