J'ai du mal à respirer, mon coeur va lâcher, mon avenir s'étouffe.
Pourtant j'aime c'est moment de solitude, face à nous même, avec la volonté d'autre chose.
Une voix qui résonne dans ma tête, chaque jour et chaque nuit. Vide à travers mon coeur, vide à travers mes yeux comme épuiser et anéanti.
Je ne pourrais pas dire ce qui fait le plus mal; la trahison, le mensonge ou la peine. Je ne sais pas ce qui est le plus dure; l'oublie, le pardon à sois même ou les moments d'absence. Comme un vide qui s'étend autour de moi.
Je le vois encore, assied sur le bas de l'escalier fumant sa première clope, sa deuxième ainsi dessuite. Comme pour oublier une peine immense, comme pour combler un manque que je n'arrivais toujours pas à cerner. Un homme perdu. Je l'avais observée, encore et encore. À ses nuits passé à penser à lui, à ses jours de pluie que j'aimais tant, à son regard soucieux lorsque je rigolais nerveusement.
La vérité c'est que j'étais aussi perdu que lui. Ma vie n'étais pas simple non plus pourtant. J'ai ce sentiment d'être obligée d'être présente pour des personne qui ne le sont pas forcément pour moi. C'est comme ça, c'est la vie dirait certain, c'est un défaut dirait d'autre ou une qualité.
Je ne sais pas, je sais juste que ce soir perdu dans mes pensées, je fumes pour oublier. Peut être est-ce cela être amoureuse, ce faire du mal en répétition. La vérité c'est que je veux oubliée, je veux oublié la réalité, une réalité si épuisante. J'ai juste peur de sombrer dans ma solitude, dans cette folie comme elle a déjà sombrée en moi. Sans lui, je suis juste une proie facile à cette solitude.
