Le temps passe, la vie s'accélère. Pourtant, j'y pense toujours dans un creux de ma tête. Je fais avec, me mentant à moi même.
C'est donc cela la vie ? Avec les yeux qui brille, la naïveté puis plus d'un seul coup on se perd, plus rien? On s'efface ?
Depuis 6 mois, un énorme trou noir s'installe. Je me sens toujours aussi seule. D'une manière différente certes mais je le ressens tout de même.
J'ai simplement peur d'oublier, d'oublier sa voix, son regard, la pulsion de son coeur...
Tom, oui c'est son nom, si bref mais qui je trouve lui ressemble.
C'est horrible, cette capacité à trouver toujours des qualités chez une personne qui nous a pourtant blessé...On espère juste que cette personne pense à nous autant que nous pensons à elle. On a peut être tord mais on s'y attaches. C'est comme cela on vis avec l'espoir du jour et la tristesse du soir. On oublie pas vraiment on essaie juste de cacher ce qu'on ressent au fond de sois.
Deux mois en arrière:
Un après midi de pluie de l'avait croisée avec sa copine. Oui c'était elle, cette individue si différente de moi mais qui avait pourtant prit en peu de temps son coeur à ma place.
La trahison devant moi. Comme si mon coeur se brisait totalement, laissant place à un vide suivi d'une peine immense. Je voulais crier, crier pour qu'il entende le mal qu'il faisait autour de lui. Je tremblais, je n'étais plus présente, comme parti dans un monde parallèle.
Il aurait du partir, foutre le camp le plus vite possible. Pourtant il restait là, derrière moi. Plusieurs secondes ou plusieurs minutes, assez pour que je sortes en pleure. Compressée entre la haine et la tristesse, je me laissais partir contre le sol d'un seul coup. Mon coeur s'accélérer, ma tête était si lourde.
"Mais merde Ambre ressaisie toi bordel"
D'un seul coup, toute la haine que j'avais en moi me rendit plus forte. Comme si cette rage de les voirs ensemble m'avais permis de me rendre compte. Je m'allumait une clope et partis. Je ne sais pas où exactement, pour tout dire, je m'en foutait tant que je ne les voyaient plus.
Je marchais pour oublier comme si à chaques pas j'oubliais un peu plus, comme si la vie me paressée plus paisible. Je ne me souviens plus de ce soir là. Mon dernier souvenir ? Avoir embrasser un inconnu.
