Ce calvaire..

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La nuit est déjà bien avancée,
Mais tu es réveillée,
Et tes joues sont mouillées.
C'est le seul moment où tu peux te libérer,
Et laisser couler toutes ces larmes retenues en une journée.
Les doigts crispés sur une peluche âgée,
La tête enfouie dans l'oreiller,
Tu n'arrives plus à t'arrêter..
Tu n'arrives plus à te contrôler..
Tout à l'heure devant les autres, tu souriais.
Quand tu as dit que tu allais bien tu mentais.
Derrière ton air joyeux il y a une tristesse bien dissimulée.
Tu mens si bien que personne ne peut la trouver.
Les gens prennent ton silence pour de la timidité,
Et ne remarquent pas que la flamme de ses yeux ne s'allume plus désormais.
Une fois seule, quand plus personne ne peut t'entendre et te regarder,
Tu évacues la souffrance que tu avais accumulée.
Et tous les matins, le calvaire doit recommencer :
Anti-cernes pour ne pas montrer que tu es fatiguée,
Sourires, paroles joyeuses pour faire comme si de rien n'était..
Et dès le coucher, tu te remets à pleurer.
Ce cercle vicieux ne s'arrêtera donc jamais ?

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