Destins liés ?

Chez John

John me fit une sorte de visite de son appartement, mais sans parler. Moi, je restais silencieuse, je le suivais. Il me tenait toujours la main qui recouvrait la mienne, elle était pour moi un point de sécurité.

Nous sommes arrivés dans une pièce tout au fond d'un couloir.

Elle était très petite, il y avait encore de meuble pour la meubler que dans les autres pièces. Tout ce qu'il y avait, c'est deux coussins l'un en face des autres. Les murs n'étaient pas fissurés, enfin pas en apparence. Dessus, y est peint en arbre géologique comme celui du Livre. John me fait signe de m'asseoir sur un des deux coussins. J'exécutais l'"ordre" donné. Il s'assit en face de moi et commença à me fixer droit dans les yeux. Je n'arrivais pas à détourner le regard, mais mon cœur battait la chamade, et rien, quand y repensant, il bat encore. Je m'en voulais un peu de penser à l'amour que je porte pour John dans un moment où il voulait me dire quelque chose de plus important. Aucun de nous deux savaient comment commencer à parler. J'entendais John déglutir avant de commencer à prononcé si doucement que j'ai eu du mal à l'entendre :

Désolé...

Je ne sus pas répondre à ce qu'il a dit, et je ne savais pas pourquoi il s'excusait. C'est à ce moment-là que je ressentis une peine profonde dans mon cœur, mais pas la mienne. J'avais la tête baissée, et d'un coup, je la relavai et pris John dans mes bras. Sur le coup, je n'ai pas su ce que je faisais, mais après quelque instant, j'ai un peu paniqué. Cette peine que je ressentais en moi était celle de John, je n'avais qu'une envie l'apaiser, mais je ne savais pas comment. Alors je l'ai pris dans mes bras. John ne disait rien et avait une respiration faible. Après quelque instant, il me dit qu'il avait à me parler. Je l'avais bien compris. Je me remis en place et l'écoutai attentivement. Ce qu'il m'a dit a changé ma vision de la vie qui était de décider qui je voulais être et ce que je voulais faire. Pour faire un peu plus simple, ce qu'il m'a dit a changé ma vision de la vie. Je ne me souviens pas de ce qu'il m'a dit mot pour mot, mais je vais essayer de réécrire ce qu'il m'a dit.

Je voulais te dire que je suis désolé que tu sois amoureuse de moi tout simplement parce que tu n'aimes pas tout ce qui est du genre "c'est notre destiné" mais c'est le cas. Tu l'as bien vu dans le Livre ce qui est écrit est bien claire "le fils de la pauvre famille Talles, va du premier regard tomber dans une folie passionnelle de la fille de la riche famille BM qui ressentir elle aussi cette passion". Ce que tu éprouves envers moi et ce que moi aussi, j'éprouve pour toi n'est que le fruit de notre destinée lié à nos ancêtres. Malgré ce qu'ils ont pu faire rien n'a pu empêcher ce destin. Au fils du temps, nos familles ont changé de nom, toi Birdman, et moi Ruth, mais la tragédie est quand même arrivée. Tout ce que je peux te dire, c'est que nous devons rester éloignés l'un de l'autre, c'est pour cela que j'ai décidé de déménager.

Il finit son petit monologue avec un léger sourire qui me fit monter les larmes aux yeux. Je ne veux pas qu'il déménage, je ne veux pas. Je voulais lui poser plusieurs questions, mais le bruit de la porte d'entré claqua. John eut un regard terrifié et me dit très rapidement et en chuchotant que son père ne voulait pas que je le sache pour essayer encore une fois d'éviter cette destinée imposée. Vite, il ouvrit la fenêtre qui donnait sur une échelle et me dit de descendre vite. Je me dépêchais de prendre mes affaires et de commencer à descendre lorsque que John s'approcha de moi et posa délicatement ses lèvres sur les miennes. Je ne pouvais pas y croire. Il m'avait embrassé ! Mais deux secondes après il n'était plus là. Je pris le bus comme à aller, peu à peu, il se remplissait, mais j'étais trop préoccupée par ce qui venait d'appendre et ce qui s'était passé. Mes joues me brûlaient, je devais être plus que rouge dans le bus et sur la route pour rentrer.

Dès que je suis rentrée, j'ai pris un bain pour essayer de me détendre, mais ce n'était pas très réussi... Après j'ai défait mes affaires de cours et j'y ai trouvé un mot de John qui me disait qu'il partait après-demain. Mes larmes montaient, je ne veux pas y croire. J'attrape mon téléphone et tente de l'appeler. Au passage, je vois un message de ma mère me disait qu'elle rentrerait tard à cause de son travail, je ne m'en préoccupais pas pour le moment. J'appelais John encore et encore, mais il ne répondait pas. Mes larmes coulaient sur mes joues, plus rien ne les retenaient. C'est pour ça que j'ai décidé de t'écrire pour essayer de réfléchir à cette journée. Rien, je ne veux rien à par revoir John.

Je pars me couchais...

Bonne nuit...