Chapitre 8 [réécris]

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J'ouvris les yeux et voulus me retourner mais quelque chose m'en empêchait. Je remarquais qu'il s'agissait de Michael profondément endormi. Il avait sa tête posée sur ses bras et une expression de sérénité sur le visage. Sa respiration été profonde et régulière. Je me permis d'admirer son visage dans les moindres détails. Je ne pouvais plus m'arrêter. J'avais envie de l'embrasser, de sentir ses lèvres contre les miennes et peut être même aussi sentir sa langue valser avec la mienne. Son odeur avait déjà commencé à m'envelopper : un mélange sucré indéfinissable mais doux et également de lessive accompagné d'une petite touche de parfum masculin ; le tout formant un nectar irrésistible dont je ne pouvais déjà plus me passer.

Son subconscient avait sans doute remarqué que je le fixais car il finit par ouvrir les yeux. Son regard boisé me fixa puis il me prit dans ses bras dans une étreinte presque désespérée.

Quoi?

Il se détacha de moi puis partit dans la cuisine. Toujours sans m'avoir adressé un mot.

Je remarquais qu'il avait les cheveux en bataille et les vêtements légèrement froissés.

Apparemment il n'avait pas pu se reposer ou alors il s'est carrément endormi endormi sans avoir eu le temps de se changer. Peut être à t-il été victime d'une immense fatigue. Je regardais autour de moi pour me rappeler où je me trouvais : la lumière passait par la fenêtre et illuminait le salon. La pièce était d'une propreté impeccable et rien ne traînait hormis un ordinateur noir avec le logo d'une quelconque marque populaire en reflet noir métallique, posé sur la petite table en face de moi.

Michael revint quelques minutes plus tard chargé d'un plateau qu'il déposa sur mes genoux et lui-même s'assit à l'autre bout du canapé. Vraiment à l'autre bout du canapé. Sur le plateau reposaient un verre de jus d'orange et des morceaux de pain recouverts d'une fine couche de beurre. Exactement comme j'aimais mes tartines. J'en pris un et mordis dedans. Michael, lui, ne bougeait pas d'un pouce et continuait de me regarder. C'était affreusement gênant.

Quand j'eus fini de manger, il se leva, prit le plateau pour le ramener dans la cuisine tel un chevalier servant toujours à l'affût de se dont je pouvais avoir besoin.

Comme il ne revenait pas, je repoussai la couverture qui était étalée sur moi et me levai. Je décidais de visiter un peu la maison et également de trouver les toilettes (la base). Au fur et à mesure de ma visite je passais devant une volée de chambres, deux salles de bain, une salle de jeux (rien que ça!), une porte verrouillée et....Bingo! Les toilettes.

Lorsque j'eus fini je passai par l'une des salles de bains, refermai la porte et me regardai dans l'immense miroir en face du lavabo pendant que je me lavai les mains. J'avais les cheveux ébouriffés et des cernes sous les yeux.

Constatant les dégâts je pensais qu'une bonne douche devrait me faire du bien. Je vérifiais que la porte était bien fermée, me déshabillai et ouvris le robinet. L'eau froide ruissela sur mes mains que je passai ensuite sur mon visage. La sensation intense me réveilla aussitôt. Puis l'eau chaude vint à son tour au bout de quelques secondes.

Quelques temps après je me séchais et remis mes vêtements. Je sortis de la salle de bain. La maison semblait vide et résonnait de mes pas.

Sur la table il y avait un mot- écrit sans aucun doute de la main de Michael- qui portait mon nom, je le dépliais

Alicia,

je suis sorti pour une affaire importante.

Tu trouveras de la nourriture dans la cuisine si tu as faim.

La Malédiction Du Loup-garou: Première Partie (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant