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Peu importe combien de fois tu échoueras

Commissariat

— Quand j'ai été dans l'appartement de Louis, quelques jours après sa soudaine disparition, j'ai trouvé un post-it collé sur son comptoir, commence-t-elle, les yeux dénués d'émotions.

Elle relève son regard vers le policier devant elle. S'interrogeant si ça apporterait beaucoup pour l'enquête ou rien du tout. Elle se remémore ses feuilletons préférés, et en conclut donc qu'un simple détail peut faire vaciller la recherche.

— Et dessus était griffonné « Harrys are red, Violets are blue, I'll never love someone, the way I love you. » Articule-t-elle lentement. Et ce n'étais pas l'écriture de Louis. Donc j'en ai conclut qu'Harry lui avait écrit ça.

Harry s'était prêtée au jeu. Leur jeu. La marque de leur amour. Amour, est-ce vraiment ça le bon mot  ? Ou fallait-il utiliser un mot plus fort, plus profond pour décrire ce qu'ils vivaient ? C'était bien plus qu'une simple histoire d'«amour ». C'était passionnel, c'était une alchimie qui dépassait tout. Vraiment tout. C'était en même temps de la complicité, une vraie complicité. C'était eux, c'était tout.

— C'était une sorte de truc entre eux, ça non ? Questionne-t-il.

Elle acquiesce d'un léger hochement de tête. « C'était bien plus que ça » aurait rétorqué l'un des deux disparut.

— Mais ce n'est pas tout.

Il se frotte du bout des doigts sa barbe naissante sur son menton en la jaugeant du regard. Que faire, lui dire les moindres détails, cassant la barrière d'intimité qu'ils s'étaient crée ? Mais si ces informations étaient vraiment importantes pour retrouver son frère. Elle doit le faire.

— Dans sa salle de séjour un énorme dessin était sur son mur. Je ne l'avais jamais vu auparavant. Je l'ai inspecté pendant plusieurs minutes, il était vraiment sublime, commence-t-elle. Quand je me suis approchée plus prêt, il y avait la signature d'Harry. Je ne savais pas qu'il dessinait. En fait, je ne sais absolument rien de lui. En dessous de son prénom il y avait signé également Louis. Louis? Dessinant, je n'y crois pas. Mais ce n'est pas tout! S'arrête-t-elle. Il y avait écrit encore en-dessous « New-York's art ».

Il réfléchit aux informations qu'elle vient de divulguer. Ça pourrait être un indice supplémentaire. Il appuit sur le bouton qui relit la salle d'interrogatoire aux bureaux des policiers. Il s'approche du combiné, et murmure « Vous avez bien entendu ? » Il reçoit une affirmation. Ils sont en route.

— On va le retrouver votre frère, dit-il un peu plus sur que les fois précédente.

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J'ai commencé une nouvelle réécriture nommée "orphelin". Allez la lire !

oversee » larryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant